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Ezio

Publié le 11 janvier 2015 par Oliaiklod @Olia_i_Klod

C’est au teatro San Giovanni Grisostomo, que, durant le carnaval 1747, les vénitiennes accourent pour voir le drame qui y est présenté, mais surtout se pâmer sous la voix du castrat Gioacchino Conti, qui avait boudé la Sérénissime depuis sa dernière apparition au théâtre en 1735.

Gioacchino Conti, connu sous le nom de Gizziello est né à Arpino, dans la campagne romaine. Il étudie le chant à Naples, auprès de Domenico Gizzi, et débute à un âge précoce (seize ans à peine) dans Artaserse de Leonardo Vinci, à Rome, en 1730.

Ezio, dramma per musica, sur un livret de Pietro Metastasio, mis en musique par le compositeur vénitien Giovanni Battista Pescetti est donné pour le première fois, à Venise, pendant le Carnaval, le 11 janvier 1747.

Gizziello est connu pour sa voix de soprano puissant. Il n’abusait pas de la coloratura et était renommé pour son style fluide, sentimental et doux. La virtuosité vocale ne l’intéressant pas, son style n’était pas aussi acrobatique que celui de son contemporain et ami Farinelli.

Il reviendra encore une fois à Venise, trois ans plus tard.

Donc, en tout et pour tout, Gioacchino Conti se produisit sur la scène du théâtre de la famille Grimani lors de trois saisons différentes, dans un intervalle de quinze années entre sa première apparition en 1735, dans le Demofoonte de Gaetano Maria Schiassi, et 1750 dans le Siroe de Gioacchino Cocchi.

  • Sylvie Mamy, Les Grands Castrats napolitains à Venise au XVIIIe siècle, Mardaga, Liège, 1994

Gioacchino Conti par Alexander Van Haecken


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