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Critiques Séries : Galavant. Saison 1. Episodes 5 et 6.

Publié le 26 janvier 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Galavant // Saison 1. Episodes 5 et 6. Completely Mad.. Alena / Dungeons And Dragon Lady.


Galavant continue d’être un fourre tout pas possible mais cela se regarde avec toujours autant de plaisir et je dois avouer que je serais déçu que l’on n’ait pas le droit de voir tous les épisodes (car j’imagine mal la série être renouvelée à l’issue de la première saison étant donné que ce n’est pas trop ça d’un point de vue audimatique). Mais cette série, aussi divertissante soit-elle peut également être affublée de certaines critiques qui sont elles aussi justifiée. La série est pleine d’humour, parfois trop, d’auto-dérision aussi, d’explications rocambolesques, d’intrigues à tire-larigot, de retournement de situations, de situations incongrues, de numéros musicaux et de tout un tas d’autres choses encore et notamment des références (dont une à Harry Potter plutôt bien vue d’ailleurs). Ces deux épisodes cherchent à nous démontrer une fois de plus que Galavant est une comédie pas comme les autres et qu’elle a largement de quoi nous séduire avec ses conneries. Moi, je suis complètement dedans et rien que pour voir Ricky Gervais incarner le magicien Xanax, franchement je ne peux que vous dire de vous ruer à tout prix sur cette comédie déjantée. Il n’y a pas d’égal ailleurs, peut-être en reprenant un peu le pur style des Monty Python et encore, Dan Fogelman a réussi à en faire quelque chose de légèrement différent.

Dan Fogelman a un esprit ravagé et c’est probablement pour ça qu’il reste à mon sens un créateur incompris pour des séries de niche. Galavant ne peut pas être un grand succès populaire car c’est une comédie qui veut être sur tous les terrains à la fois et qui finit donc seulement sur le terrain des personnages un peu fou-fou et des intrigues complètement barrées. Le King Richard est mon personnage préféré dans Galavant et il continue de l’être. Que cela soit dans le premier épisode quand il se concentre sur son plan pour détruire Galavant et donc avoir enfin Madalena rien que pour lui, ou encore dans le second épisode quand il se retrouve chez Xanax. Les flashbacks qui nous ramènent à son enfance étaient assez drôles dans son ensemble. Je ne sais pas trop dans quel sens la série peut encore aller mais de toute façon, ce n’est pas bien grave car je n’ai même pas besoin d’avoir des intrigues cohérentes mais des intrigues un peu folles sur les bords. Maintenant nous avons aussi des petiotes intrigues secondaires, comme par exemple celle du cuisinier et de l’assistante (incarnée par la petite Daisy de Downton Abbey que je n’attendais pas du tout dans Galavant mais qui trouve toute sa place). Leur numéro musical était d’ailleurs assez sympathique.

Cela fait partie des comédies musicales ce genre de numéros dont on a clairement rien à faire au premier abord car ce ne sont pas les personnages les plus importants mais qui s’avère finalement assez plaisant à suivre. Puis nous avons toutes les références et là aussi la série s’en sort royalement bien car elle ne veut pas devenir un gouffre à référence. Elle préfère en faire ici et là, de façon très clairsemé. On avait déjà pu le voir précédemment avec des références à Game of Thrones notamment et cette semaine on a droit à une référence à Harry Potter. Quoi qu’il en soit le héros de Galavant c’est Galavant sauf que ce dernier reste à mon sens le personnage le plus sensé et donc le moins passionnant. Je préfère la folie dans cette série et non pas cette quête de romance qui au fond est mise à mal par le scénario. Car Dan Fogelman compte bien se moquer des contes de fées dans cette série. Il avait déjà commencé à le faire avec le fait que Madalena ait préféré le château et sa cupidité à l’amour que pouvait lui donner Galavant. Elle n’en a rien à faire de lui et elle n’a pas peur de le crier haut et fort. Je trouve ça tellement barré que je ne peux que pouffer encore et encore devant tant de sottises si bien écrites.

Car oui, l’une des forces de Galavant ce sont toutes les conneries qu’elle peut raconter et pourtant, c’est fait avec un tel charme et une telle efficacité que l’on ne pouvait pas demander mieux de la part de cette série. Maintenant, il n’y a plus qu’à demander à Galavant de devenir un peu plus intelligente dans sa façon de raconter les histoires et peut-être nous offrir une sorte de fil conducteur plus logique que ce que l’on a sous les yeux actuellement. Je sais pertinemment que je ne peux pas demander le monde à Galavant mais de toute façon, cette comédie est toujours aussi pimpante et rien que pour voir la folie de Madalena qui sait comment s’y prendre avec tout le monde et notamment son mari le King Richard prouve qu’au fond il y a encore énormément de choses à creuser. Surtout que j’aimerais également beaucoup plus de références aux contes, en grande partie car c’est un axe qui n’est pas forcément très exploité pour le moment. Galavant a un petit côté Shrek sans toute la bienveillance que la comédie animée de Dreamworks peut avoir.

Note : 7/10. En bref, la folie de Galavant n’a pas de limites.


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