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MOTORAMA – Poverty (2015)

Publié le 12 février 2015 par Papasfritas69

Motorama - Poverty

De qui parle-t-on ? :

Quintette Russe, actif depuis 2008, centré principalement autour du guitariste chanteur Vladislav Parshin et de la bassiste Airin Marchenko accompagnés des musiciens Roman Belenky, Alexander Norets et Maxim Polivanoc.

De quoi parle-t-on ? :

Cold-wave enlevée dans la mouvance des mythiques Joy Division période Love will tear us apart.

  

Rythme :

-   Je me suis endormi dans mon fauteuil

-   Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-   Mes pieds se mettent à bouger

-   Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-   Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Le rythme est très dynamique, les bombinettes Heavy wave ou Write to me incitent même à la danse.

Accessibilité :

-   Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-   Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-   Mélodie agréable mais sans aspérité

-   Les refrains entrent directement dans ma tête

-   Que des hits taillés pour les stades

Même si on ne baigne pas toujours dans la gaité, ces mélodies demeurent des pop songs aux refrains très entêtants. 

Audience :

-   Musique que madame me demande de réécouter

-   Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-   Madame s’en va quand je l’écoute

-   Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-   Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

L’écoute est aisée mais le côté un peu sombre de l’ensemble peut rebuter une partie du public.

Qualité audiophile :

-   J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-   Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-   S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Musique rapide, monocorde mais aussi très mélodieuse. Pas de souci pour le format compressé.

Conclusion :

-   Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-   Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-   Je l’écoute facilement mais sans émotion

-   J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-   Il tourne en boucle sur ma platine

En ces temps où l’on entend surtout parler de la Russie en raison du conflit en Ukraine, il est rassurant de penser qu’une partie de la population n’est pas en adéquation avec l’esprit expansionniste de ses dirigeants et essaye de délivrer un tout autre message. En cela, Motorama est certainement le plus bel hommage que la Russie ait rendu au rock Anglais et plus particulièrement à Joy Division.

L’appellation Poverty  pour cet opus crée un contraste avec la richesse des sons, des accords et la grande fluidité de cette musique. Ce court album (neuf titres seulement, mais quels titres !!) installe définitivement le groupe sur le piédestal de la Cold-wave, aux côtés des maitres du genre, jusqu’à aujourd’hui, presque tous issus de la perfide Albion. Cette pop tout à la fois puissante et aérienne, sombre dans l’approche mais lumineuse dans la réalisation, remet au gout du jour un style que l’on avait quasiment plus entendu à ce niveau depuis la disparition de Ian Curtis.

Sans prendre trop de risques, l’on peut raisonnablement estimer qu’avec Poverty nous tenons déjà entre nos mains l’un des meilleurs albums de cette nouvelle année 2015.


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