Les bentos de NanashiUne belle entrée en matière pour mon périple gastronomique parisien ! Les cageots de fruits et légumes sont en place, la salle est vaste, le mobilier d'école fait écho à des luminaires design. Nous sommes dans une cantine franco-japonaise, où les bentos sont rois : au menu chaque jour un bento viande, un poisson et un veggie. Ce jour-là le cabillaud est surmonté d'un dip d'avocat crémeux, de fines rondelles d'oignon rouge et de grenade. Il repose sur un lit de graines et céréales. A côté, un fin mélange de légumes crus et cuits, bien assaisonnés. L'ensemble est vraiment harmonieux et toutes les saveurs se font écho.Une belle adresse pour un déjeuner équilibré, savoureux et largement abordable.Nanashi, 31 rue de paradis, Paris 10
En express : un carrot cake au Kooka Boora et un macchiato lait d'amande au Café PinsonPassage express au Kooka Boora pour un chai latte accompagné d'un carrot cake moelleux à souhait (presque spongieux, au bon sens du terme). Les cageots de fruits sont encore là, l'ambiance "coffee shop survolté" est au rendez-vous. On se serre les uns sur les autres mais on profite de l'instant, bercé par les conversations alentour.
Changement d'ambiance au Café Pinson, plus sombre, plus cosy. On s'affale sur la banquette et on déguste un café macchiato de chez Coutume évidemment, avec un soupçon de lait d'amande. La carte est alléchante mais malheureusement ce n'est pas encore l'heure de manger. A refaire la prochaine fois !
KB Cafeshop, 53 avenue de Trudaine, Paris 9
Café Pinson, 58 rue du Faubourg Poissonnière, Paris 10
Causses et L'Epicerie GénéraleJe les mets dans le même panier, parce qu'elles se font écho et représentent à mes yeux un nouveau genre d'épicerie de quartier que l'on aimerait bien avoir à Bordeaux. Comment les définir ? Un commerce de proximité de qualité. Le juste milieu entre l'épicerie fine souvent trop chère dont on n'ose jamais franchir la porte et l'épicerie de quartier dans laquelle on va faire trois courses quand le frigo est vide. Attention nous sommes à Paris et les habitudes de consommation ne sont pas les mêmes. On dîne souvent hors de chez soi et on pratique peu le "gros-plein-de-courses-d'hypermarché-qui-dure-deux-semaines".Les produits sont frais, beaux, souvent bio et locaux. Cela donne vraiment envie de cuisiner.Le ticket d'entrée est évidemment plus cher que l'épicerie du coin, mais on en a pour son argent.J'ai acheté quelques grammes de sel noir fumé et des Croquants de framboise Supersec chez Causses et un paquet de granola (ah cette addiction...) miel/amande de chez Kluger (le Kluger des tartes) à L'Epicerie GénéraleCausses, 55 rue Notre-Dame de Lorette, Paris 9L'Epicerie Générale, 1 rue Moncey, Paris 9
Mmmm la bonne viande de chez Flesh
Ce ne sont rien moins que des "chuck flaps" de black angus argentin que nous avons dégustés ce soir-là chez Flesh. De la bonne viande bien persillée cuite au barbecue à charbon de bois, caramélisée à l'extérieur et fondante à l'intérieur. J'ai adoré les accompagnements, en particulier ces petites patates douces rôties. Un point en plus, l'un des patrons s'est plié en 4 et a remanié la quasi-totalité des tables du restaurant pour nous faire rentrer... à 12 !Flesh, 25 rue de Douai, Paris 9
Petit déjeuner au Café Marlette
Ah le Café Marlette... L'esprit de la marque de préparations pour pains et pâtisseries bioincarné dans un café chaleureux, élégant et de bon goût. J'avais déjà testé le brunch en avril dernier, très copieux, hyper coloré et bien équilibré, avec de beauxproduits comme du jambon Prince de Paris et des fromages Beillevaire. Là je me suis laissée tenter par un petit-déjeuner pioché au hasard de la carte : granola maison (oui je suis vraiment addict), une part de carrot cake, un jus pressé et un café latte. L'endroit par excellence à avoir en bas de chez soi - on s'y sent d'ailleurs presque comme chez soi.Café Marlette, 51 rue des Martyrs, Paris 9"Bob's Kitchen" : la cantine healthy par excellenceLa clientèle est internationale, jeune et branchée. Cageots de fruits et légumes : check. Des thermos de thé sont à disposition sur les grandes tables communes qui ne désemplissent pas. On trouve une petite place et on déguste son veggie stew dans une gamelle en émail (riz, légumes, crudités, sauce au choix). Mention spéciale ce jour-là pour la soupe de black beans et ses petits croutons délicieux, une tuerie. On a testé le "Cold press", un jus pressé à froid à base de chou kale, spiruline et chlorelle, agrémenté de concombre, fenouil, pomme, citron, gingembre, persil et céleri. Non seulement c'est sain, mais c'est bon !Bob's Kitchen, 74 rue des Gravilliers, Paris 3Le Richer au déjeunerUn comptoir bleu pétrole, du mobilier en bois blond et de la pierre, le décor est simple et élégant. Au menu ce jour-là, compression de choux, poitrine braisée, chou kale et clémentine en entrée. Je ne pensais pas prendre autant de plaisir à manger du chou. Quel bonheur ! En plat, un mulet confit au potiron, écrasé de courges, noisette et sauce vierge. Un plat bien équilibré et très automnal. Le Richer est à la hauteur de sa réputation, sans chichi, avec goût et justesse.
Le Richer, 2 rue Richer, Paris 9Dégustation de café chez Coutume
Déjà sensibilisée au mouvement de la troisième vague de café par mon ami l'Alchimiste Torréfacteur, formé par Antoine Nétien, lui-même fondateur de Coutume Café, je n'en ai pas moins apprécié cet endroit tout en pierre et carrelage blanc, et la dégustation de café qui va avec. Nous avons jeté notre dévolu sur un café filtre Geisha (Honey process) de Pensylvania, Colombie, sur les bons conseils du torréfacteur/serveur très sympa. Apparemment un café rare aux arômes de chocolat au lait, de jasmin et de pêche. Mon palais n'est pas encore assez affuté pour m'avancer sur ce terrain-là, mais c'était très bon, très doux, très fruité. Leurs pâtisseries semblaient bien appétissantes également.
Café Coutume, 47 rue de Babylone, Paris 7
Shopping chez Merci, s'il vous plait
Cette fois-ci je n'ai pas craqué, mais la dernière fois je m'étais plus que laissée tenter par leur sélection d'ustensiles de cuisine, de vaisselle, de linge de maison et de gadgets en tous genres. C'est joli, c'est branché et ça change tout le temps ! Allez y faire un tour, rien que pour le plaisir de flâner et de rêver un peu.(Ah ben si en fait j'ai craqué... sur un coloriage géant OMY pour ma fille. Parait que c'est tendance le coloriage, même pour les adultes. Parait même que la thérapie par le coloriage fait tellement d'émules que les livres dédiés au sujet ont presque détrôné les livres de cuisine en librairie !).Merci, 111 boulevard Beaumarchais, Paris 3
Les oeufs benedict de chez Rose Bakery
Je ne pouvais pas quitter Paris sans bruncher. Nous avions initialement prévu d'aller au Bal Café, mais le timing était trop serré (next time ?). Nous avons donc jeté notre dévolu sur Rose Bakery. Un décor brut, voire trash avec des nappes en kraft et des canalisations qui gouttent (presque) au plafond. La carte brunch du week-end fait envie, même si on regrette l'absence de formule complète. On pioche donc ça et là mais l'addition grimpe vite. Dans l'assiette les oeufs benedict sont délicieux et finalement suffisamment copieux pour vous caler toute la journée. J'ai rapporté un paquet de granola maison, qui a rejoint celui de Kluger acheté à l'Epicerie Générale pour une battle d'anthologie (Kluger l'emporte à mon sens, je trouvais celui de Rose trop dur, presque comme des biscuits).Rose Bakery, 46 rue des Martyrs, Paris 9