Il a fait vibrer le Victoria & Albert Museum de Londres, il fait désormais une halte à Paris. David Bowie décline son identité dans l’exposition David Bowie Is dans la nouvelle salle folle de la Philharmonie. Certains noms suffisent à attirer l’attention, David Bowie est de celui ci. Mais à force de croire tout savoir sur le musicien mythique, que reste-t-il à explorer? Le problème avec David Bowie c’est qu’il reste toujours quelque chose à découvrir chez lui.
A l’affiche : Deux yeux vairons et une cicatrice géante pour un génie de la musique! Affiche très choc pour une expo chic. Mais est-ce David Bowie ou Ziggy Stardust qui est la star de la retrospective? Une question qui demeure en tête en se dirigeant vers la futuriste Philharmonie de Paris. Une occasion pour la nouvelle salle de spectacle de résonner de sons rock légendaires.
Derrière la façade : Il y a si peu de photos qui parurent dans la presse que David Bowie Is reste à la hauteur de l’artiste : une énigme admirable mais très secrète! Pourtant tout devient bien plus clair dans l’exposition de la Philharmonie. Derrière les néons et les paillettes, David Robert Jones était toujours devant les projecteurs mais avec un look si différent de la pop star que tout le monde connait!
Un look à la banane typique des sixties qui laisse perplexe le spectateur de 2015 ,comme sa chambre d’ado. Le jeune interprète avait commencé à 17 ans, rappelons le! Quand le décor devient familier, les anecdotes sont lunaires. Entre Stanley Kubrick et les premiers pas sur la lune, Space Oddity et Starman font embarquer sur une autre planète colorée , presque déguisée mais annonciatrice de la suite des aventures. Et la suite est bien hétéroclite! De l’acteur de théâtre underground au compositeur torturé, David Bowie révèle tout de son jeu et ses looks fous notamment grâce à Alexander Mac Queen. Et la musique alors? Elle accompagne toutes les périodes du chanteur tantôt à talons, tantôt en costume noir et blanc le long de la ligne de métro berlinoise ou dans un jukebox géant en forme de « just dance ». Pour ne pas décoller trop vite de la planète Bowie, un arrêt au stand maquillage ne sera pas de trop, histoire de laisser un souvenir, sur la peau, de son passage à l’heure britannique.Jusqu’au 31 mai.