Pour ma chronique jeunesse de ce samedi avant l'Ascension, je voudrais faire un petit zoom sur un album découvert récemment, grâce à la collection Mille bulles de l'école des loisirs ( la série était auparavant parue chez Bamboo il y a quelques années) et qui a le gros atout de vous secouer et de vous faire énormément rire et sourire alors même, quand on voit le sujet sur le papier, il n y ’a pas de quoi faire s'écrouler de rire.
En effet, on y suit tout au long des 4 tomes parus ( je n'ai pour l'instant lu que les deux premiers), Zita , ado de 13 ans qui en a passé 9 à l’hôpital, à lutter contre une leucémie.( d'où le boule à zéro forcée du titre)
Zita va avoir 13 ans, mais on la pense plus jeune quand on la voit toute fluette dans son jogging rose. Ses cheveux sont tombés, aussi la surnomme-t-on affectueusement « Boule à zéro ». Elle souffre d’une leucémie coriace et vit à l’hôpital depuis neuf longues années. Sa mère ne vient presque jamais la voir et cela la fait souffrir, presque autant que sa maladie.
Porté par à une fraicheur, une spontanéité, et un humour particulièrement décapant et cette solidarité propre à ces endroits où il vaut mieux se serrer les coudes pour ne pas s’enfoncer davantage « Boule à zéro » fait bien plus rire que pleurer (même si certaines planches touchent aussi au cœur) et qui s’adresse aux enfants, pour les sensibiliser au quotidien de ces enfants lourdement atteints de pathologie, mais aussi à toute la famille.
Bravo à Ernst et au décidément formidable Zidrou pour aborder e thème de la meilleur des manières, à savoir avec des dialogues savoureux( cette Zita possède une fameuse répartie) et de l'humour à revendre ( formidable scène de séance de gym au service pédiatrie) sans jamais verser dans le pathos ou le misérabiliste.
Formidable leçon de vie et d’espoir, cette série de BD pourrait bien être un excellent médicament.