En ce premier jour de l'an 2016, il n'est que temps d'évoquer des hommes et des femmes qui ne sont ni les propriétaires ni les dirigeants de domaines viti-vinicoles.
Je veux parler ici de ceux qui, chaque jour, patiemment, qu'il pleuve, vente, fasse +30° ou -10°, sont à la tâche pour que le produit final de leur travail, le grand vin, soit vraiment grand et à la hauteur de leur espérance.
On ne parle pas assez d'eux et la preuve évidente de ce fait est que, finalement, on ne peut pas donner beaucoup de noms.
Des équipes comme celle de deux hommes travaillant au Domaine de la Romanée-Conti, Messieurs Bernard Noblet et Nicolas Jacob, il y en a certainement des centaines qu'on devrait connaître, saluer, respecter, admirer.
Ce sont forcément des hommes, des femmes de l'ombre mais sans lesquels rien ne dit qu'on aurait ces nectars qui peuvent nous enthousiasmer et entretenir notre passion du Grand Vin.
En ce premier janvier 2016, qu'ils trouvent ici un hommage, une reconnaissance et une profonde empathie, quand bien même on ne connaît pas leurs noms.
Et bien sûr, on n'oubliera pas d'y associer les "petits" propriétaires, ceux qui travaillent en famille sur une terre qui leur appartient, et qu'il faudra toujours soutenir dans nos choix. On connaît ici nos chouchous comme Belluard, Burgaud, Bouland, Borgeot*.
ON ajoutera quelques réussites plus imposantes comme les Marionnet, les Taupenot-Merme, les Ostertag, les Bizeul, les Mitjavile, les Mortet et bien des alsaciens ou bourguignons : des propriétaires qui mouillent la chemise.
Un moment aussi pour évoquer le décès brutal au Clos Rougeard de Charly Foucault. Je ne le connaissais pas mais ceux qui en parlent disent à quel point c'était un seigneur du vin.
Bonne année à tous !
* : bizarre ce constat de citer ici des noms commençant tous par la lettre B. Comme en musique avec Bach, Bruckner, Beethoven, Brahms, Busoni, Bizet, Bellini. On doit consulter un matheux, un psy, un sorcier, un gourou qui nous dira qu'avec un nom commençant par B on a plus de chance de percer dans ces deux arts majeurs ?
Va savoir, Charles… :-)
Le Grand Homme lors d'une visite au Domaine.
Oui, c'est bien Ernie Loosen au bout à droite : un tout grand du riesling allemand !