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Après la mort de la presse, Jon Lax annonce la mort des sites Internet

Publié le 03 juin 2016 par Guidesodialmedia @wellcom_digital

Jon Lax, responsable du design produit chez Facebook, s'est récemment exprimé à Sidney, au Semi Permanent 2016, sur le déclin inéluctable des sites Internet. Ses propos ont été recueillis par le magazine Mashable. En effet, alors que la suprématie des URL semble à son apogée, on assiste à l'irruption des plateformes, dont l'influence conditionne la forme, et, à terme, l'existence de ces sites.

A quel titre avance-t-il cette prédiction ? Selon lui, le design des éditeurs de contenu est littéralement façonné par les plateformes, applications et Os qui les entourent. Et cette pression pèse lourd, très lourd sur les sites web. Par ailleurs, tout comme nous avons basculé de l'ordinateur central au PC, puis au laptop, aujourd'hui nous basculons de plus en plus, inéluctablement, vers le mobile. Ce mini-device (le seul ordinateur que possédera la majorité des êtres humains sur terre) est en train de changer le visage de la communication et de la production de contenus. Prochaine étape au sein de la bataille Android et IOS ? L'influence des bots.

L'uniformisation des designs est selon lui plutôt une chance pour l'accélération de la production et de la consommation digitale : il serait contreproductif que les utilisateurs peinent à comprendre le fonctionnement à chaque nouvelle application installée. Nous entrons donc dans une phase de standardisation bénéfique, à l'issue d'une intense phase de test, très créative mais épuisante. Dans la foulée, Jon Lax présente Facebook comme une opportunité de vitrine pour les starts-ups ou les nouvelles applications. Celles-ci peinent à devenir l'une des douze applis utilisées en moyenne quotidiennement sur mobile par les utilisateurs : entreprises de petite taille, elles pourraient gagner en notoriété en s'affiliant au groupe.

Dans cette interview, c'est bien le profil du futur webusiness que Jon Lax dessine : mobile, standardisé et dessiné par les géants du net. Même s'il évoque la niche du vinyle dans l'industrie du disque, personne n'est dupe : les nouveaux acteurs auront du mal à échapper aux influences mastodontes de ces plateformes, pour se faire une place de choix.


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