Et voilà, j'ai fini. Je suis officiellement en phase de stabilisation. 4 mois, 16 semaines, 112 jours d'efforts et de hard reboot alimentaire. 10 conseils pour y parvenir :
1. T'es bien quand t'es bien : On ne s'arrête pas en fonction de son indice corporelle ou je ne sais quelle autre bullshit, mais quand on se sent bien dans ce qu'on est. Je ne suis pas mince, je ne suis pas grosse, je suis moi, c'est tout. Je pense que c'est là qu'on estime qu'on est arrivés à destination : quand on sent qu'on est là où on doit être.
2. Demander de l'aide : est-ce que j'y serais arrivée seule ? je ne sais pas, mais j'y suis arrivée grâce à une aide maline et cool. J'ai émis le besoin d'être aidée, je savais que je le ferais mieux seule. J'ai déjà du perdre beaucoup de poids après la naissance avec ma seconde fille, mais ça c'était fait dans la mauvaise humeur, la restriction, la frustration, la fatigue. Je n'avais ni la force ni l'envie de recommencer. La vie est déjà assez compliquée comme ça...déjà que les legging ont envahi les looks, ça suffit! C'est donc une life coach et nutri-coach, Carine Laforêt, qui m'accompagnée durant ce voyage au bout de mes kilos superflus.
3. Bien manger, évidemment. J'ai réappris à bien manger, à bien boire, à me nourrir en adéquation avec les besoins de mon corps, à me reposer quand il le fallait, à me faire des petits kifs en pleine conscience. Y'en a qui parlent dissocié, riche en protéines, paléo, acide-base, chacun sa came. L'essentiel, c'est de trouver le truc qui branche ton organisme et qui le lui rend bien.
4. Kiffer en conscience : quand on s'offre un kif, je ni'irais pas jusqu'à annoncer qu'on médite sur ses makis tempura crevette sauce spicy, mais presque. Je prends cet exemple parce que c'est notre truc avec mes tigresses : quand on est ensemble le vendredi soir, c'est dessin animé slash maki #bymakisuonly. Lorsque j'ai dit à ma coach que c'était la seule chose qui me manquait vraiment, elle les a réhabilité dans mon panier de glucides et de gras en tant que kif.
5. Equilibrer : Aujourd'hui, j'ai mon panier de glucides par jour à composer à peu près comme ça me chante : comme je suis très fruits mais que je ne vois aucun intérêt particulier à manger des pâtes, je transfère ma dose de glucides dans le fruit qui me parle le plus. C'est ce qui m'a plus plus dans son approche, à Carine: elle s'insère dans ton lifestyle (elle est aussi life coach, ça aide) et elle s'ouvre à ta vie pour te proposer le rythme alimentaire qui te convient le mieux (note que je n'utilise pas le mot régime, mais rythme)
6. Ne pas trop compter : j'avoue avoir du mal encore à compter les fruits que je mange, mais facilement à me priver de pain et de féculents quelconques, mais j'y vais à l'instinct en étant l'écoute de mon estomac, et le reste. Ce qui me ramène au statement suivant :
7. Se rappeler de sa propre histoire : je pense que nous avons tous un historique avec notre corps qui développe une sensibilité relative aux aliments. Exemple : les dattes ont fait partie de mon quotidien au même titre que les frites qui étaient servies en en-cas chez nous (l'intégration de la 2ème génération, c'est ça aussi :-)), autant que les pistaches, le pain maison, les noix de cajou, le fenouil. Les pâtes, beaucoup moins, par exemple.
8. Déterminer son empreinte alimentaire : je pense sincèrement (mais ce n'est que ma théorie) qu'il est temps de se réapproprier ce qui a marqué notre empreinte alimentaire, ce qui nous convient et pas ce que d'autres estiment nous convenir. ça demande d'arriver à un certain état de conscience et de relative honnêteté avec soi-même, mais ça en vaut la peine. Par exemple moi, ce sont les sucres. Manger trop de glucides, rapides ou lents, genre même du riz nature, dat gaat niet, je stocke direct. Par contre, s'enfiler 300 grs de protéines, même grasses, c'est tout bénéf!
9. Bouge ton vibes : Manger bouger toussa, ce n'est pas qu'un slogan d'illuminés au Ministère hein. Faut activer la dépense (pas calorique, on s'en fout des calories - rappelle-toi, ton estomac n'a pas de calculette intégrée) de ce que tu manges. Puis surtout, ça fait du bien d'évacuer les toxines (l'eau est ta BFF) et tu prends conscience de ce corps qui revient à la raison après une hystérie temporaire graisseuse. Le moyen aussi de t'auto-congratuler de façon très efficace après avoir brillament réalisé ton premier Burpeez. Quand t'es comme moi en recherche d'efficacité en termes d'efforts/dépense/performance spotive/temps, le Bodytec est la solution idéale. Mais on en parle plus tard en long et en large, promis. Vidéo à l'appui.
10. Intégrer le psycho et le corpo : avoir un rapport compliqué avec son alimentation débouche forcément sur un rapport compliqué avec son poids. CQFD.
Tu t'y mets?
PS : prochain article, j'oublie le psycho et je te recense les petits trucs pratiques.