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De tout et de rien… : à ne lire que si vraiment vous n'avez rien de plus intelligent à faire :-)

Par Mauss
Le salmigondis de ce qui se prépare pour les mois qui viennent, tant aux USA qu'en France, nécessite en urgence une relecture de nos classiques, à commencer par une vue pas bégueule de ce qu'on appelle la France avec un film de Michel Audiard : ICI. Notre Ministre de l'Education Nationale y apprendrait bien des choses, à commencer par l'urgence n° 1 : l'impérieuse réforme des classes maternelles afin que, comme nous l'explique Attali, les enfants en sortent en connaissant, comme il se devrait, au moins 1.500 mots de la langue française au lieu des 300 que l'on constate dans bien trop d'établissements.  Merci au mien ami qui me trouve très régulièrement ce genre de petit joyau, parfait compagnon de week-end d'un beau riesling de Laible ou un Pinot Nero d'Antinori… et avec quelques girolles telles qu'elles me furent servies hier au Château de Bagnolet… une visite chez Hennessy dont on parlera à Villa d'Este.

POLITIQUE LIMITE FRANCHOUILLARDE

La multiplication des chaînes d'informations continues comme LCI ou FranceInfo va nous abreuver de mises en épingle de choses finalement secondaires alors même, comme le dit avec force Jacques Attali (oui : toujours le même, mais maintenant barbu et ça lui va bien), ce qu'il nous faut, ce sont les prétendants nous expliquant avec précision ce qu'ils feront, comment, et avec quels moyens.

Impressionnant de voir à quel point même Juppé - pourtant un homme de sagesse, dit "Le Bonze" par ses amis sarkozyiens - parle de Macron avec des mots surprenants de mépris pour un ancienne pointure de nos palais présidentiels. La chaleur du moment, peut-être. On est dans le monde des a-priori de jugements alors même que les programmes sont encore en construction. L'arrogance n'est jamais loin : c'est bien triste !

L'autre question majeure : qui donc dira à quel point le système de ces primaires est éloigné de ce qu'a voulu le Général ? Où en est-on de la rencontre d'un homme et d'un peuple, qu'on soit pour ou contre ?  On est dans un système où ce sont des partis qui disent aux votants : voilà notre homme, notre femme, interdisant ou rendant impossible la venue d'une personnalité d'ailleurs… quand bien même le besoin des partis comme entités entre un peuple et ses gouvernants est une évidence, la France ne pouvant jouer les trompettes campagnardes des cantons suisses appelant de sages paysans à dire si oui ou non on peu traire ses vaches le dimanche matin.

On voit venir gros comme une maison le schéma suivant : les primaires de droite vont désigner un champion qui aura, déjà, un mal fou à réunir ses opposants du même parti mais lequel, dans le contexte actuel, est quasi certain de devenir le prochain Président. Il aura été choisi par 2 ou 3 millions de votants et l'élection officielle du deuxième tour en 2017 ne fera donc qu'entériner ce choix que les autres votants de l'an prochain le veuillent ou non. Le mot frustrant est faible pour caractériser une telle situation.

Vient ensuite le fameux concept de "paix sociale" : un argument qu'on entendra fatalement le jour où quelque responsable voudra imposer un changement majeur qui aurait la caractéristique de ne pas plaire à une forte minorité syndicale. Voilà bien un concept, comme celui du principe de précaution, qui va en faire reculer plus d'un ! 

VIN & CULTURE

Bon : c'est pas tout ça : les vendanges commencent un peu partout et après des semaines de forte chaleur, les grosses pluies de ces derniers jours apporteront-elles un peu de jus supplémentaire dans des raisins - ceux qui restent - qui ont la place d'en accueillir un peu plus ?

La bonne nouvelle de l'été, à tout le moins dans le bordelais, c'est le développement sérieux de l'oenotourisme, largement motivé par la Cité mondiale du vin dont l'architecture reste un puissant vecteur de visite. Et comme de gros bateaux à étages se posent régulièrement au port de la lune, on imagine vite à quel point quelques guides ingénieux savent orienter les touristes en mal de promenades faciles vers ces nouveautés juppéiennes.

L'autre constatation de cet été, et particulièrement en Bourgogne, c'est le nombre de manifestations associant musique et vin. On ne peut qu'apprécier les initiatives de ce genre où le vin rencontre aussi bien Mozart que le jazz. A quand des moments littéraires où un Pierre Arditi ou un Philippe Bourguignon nous liraient quelques pages bacchiques en les oxygénant (illuminant : ce serait mieux) par quelques crus multipliant les sens des mots et phrases entendus ? Du Boileau par exemple avec Le Lutrin ? ICI

On aura compris que ce billet sans queue ni tête a été écrit dans le seul but inavoué de donner un substrat à Michel Audiard lequel, sur l'état des lieux de notre belle Europe, aurait certainement dit des choses bien plus significatives et intelligentes que ces lignes qui ne méritent la moyenne qu'avec une grande indulgence du jury.

Mea culpa  :-(


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