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The Who #1 : 1965-1979

Publié le 23 juin 2008 par Numfar
Janvier 1965, premier single : “I Can’t Explain” (#8 UK-#93 US).
A : I can’t explain (Townshend)
B : bald headed woman (Talmy)
Premier carton pour le groupe.
Jimmy Page joue sur “bald headed woman”.
Les Who se singularisent d’emblée dès leurs premières apparitions télévisées, par le jeu de dément de Keith Moon, et les moulinets de Pete Townshend.
Mai 1965, deuxième single : “Anyway Anyhow Anywhere” (#10 UK).
A : anyway anyhow anywhere (Daltrey-Townshend)
B : daddy rolling stone (Blackwell)
La version américaine propose en face B : anytime you want me (Ragovoy-Mimms)
En Novembre, après un concert particulièrement houleux, Roger Daltrey quitte les Who.......
....Mais les réintègre quelques jours plus tard.
Novembre 1965, sortie du single “My Generation” (#2 UK-# 74 US).
A : my generation (Townshend)
B : shout and shimmy (Brown)
Leur plus grand succès anglais.
Véritable manifeste punk 12 ans avant l’heure (J’espère mourir avant d’être vieux), ce titre fait également référence aux pilules “purple hearts”, la drogue préférée des mods et dont l’effet secondaire était le bégaiement.
Décembre 1965 : premier album, “My Generation” (#5 UK), produit par Shel Talmy.
TRACKLIST :
out in the streets (Townshend)
I don’t mind (Brown)
the good’s gone (Townshend)
la la la lies (Townshend)
much too much (Townshend)
my generation (Townshend)
the kids are alright (Townshend)
please please please (Brown-Terry)
it’s not true (Townshend)
I’m a man (McDaniel)
a legal matter (Townshend)
the ox (Townshend-Entwistle-
-Moon-Hopkins)
Musicien additionnel :
Nicky Hopkins : claviers
Un album encore très rhythm’n’blues qui établit une fois pour toutes Pete Townshend comme principal compositeur du groupe.
“the ox” est également le surnom de John Entwistle.
En plus de “my generation”, deux autres singles en seront issus en 1966 : “a legal matter” (# 32 UK) et “the kids are alright” (#41 UK).
Les Who quittent Decca/Brunswick pour créer leur propre label : “Reaction”, distribué par Polydor.
Mars 1966, nouveau single : “Substitute” (#5 UK).
A : substitute (Townshend)
B : circles (Townshend)
“circles” est également appelé “instant party” sur d’autres éditions, mais il s’agit bien de la même chanson.
Certains singles seront mis en vente avec en face B le titre : “waltz for a pig” dont je n’ai trouvé aucune traces sur aucune compilation du groupe...un titre mystère.
Avril 1966, les américains publient un premier album : “The Who Sings My Generation” sans grand succès.
TRACKLIST :
out in the streets (Townshend)
I don’t mind (Brown)
the good’s gone (Townshend)
la la la lies (Townshend)
much too much (Townshend)
my generation (Townshend)
the kids are alright (Townshend)
please please please (Brown-Terry)
it’s not true (Townshend)
the ox (Townshend-Entwistle-
-Moon-Hopkins)
a legal matter (Townshend)
circles (instant party) (Townshend)
Musicien additionnel :
Nicky Hopkins : claviers
Août 1966, nouveau single : “I’m A Boy” (#2 UK).
A : I’m a boy (Townshend)
B : in the city (Entwistle-Moon)
Un titre qui semble précurseur de “Tommy”, puisqu’il parle d’abus sur un jeune garçon.
Une mère de famille veut quatre filles, mais n’a que trois filles et un garçon.
Elle force alors le garçon à s’habiller en fille.....
Novembre 1966, les Who participent à une émission spéciale de “Ready Steady Go”, et décident de publier un maxi single dans la foulée : “Ready Steady Who”.
TRACKLIST
circles (Townshend)
disguises (Townshend)
Batman (Berry-Altfield-Weider)
Bucket T (Altfield-Christian-Torrence)
Barbara Ann (Fassert)
“Barbara Ann” est chanté par Keith Moon qui est un fan absolu de surf musique et des Beach Boys en particulier.
Décembre 1966, nouveau single : “Happy Jack” (#3 UK-#24 US).
A : happy Jack (Townshend)
B : I’ve been away (Entwistle)
Premier succès conséquent aux Etats-Unis.
La légende veut que les Who eurent toutes les peines du monde à finir d’enregistrer ce titre, Keith Moon cassant tout dans le studio.
Le même mois, sortie de leur deuxième album anglais : “A Quick One” (#4 UK), produit par Kit Lambert.
TRACKLIST :
run run run (Townshend)
Boris the spider (Entwistle)
I need you (Moon)
whiskey man (Entwistle)
heatwave (Holland-Dozier-Holland)
cobwebs and strange (Moon)
don’t look away (Townshend)
see my way (Daltrey)
so sad about us (Townshend)
a quick one while he’s away
(Townshend)
Souvent considéré comme un album médiocre, j’ai personnellement un faible pour ce disque qui met en avant les talents de John Entwistle (le fabuleux “Boris the spider”) et Keith Moon (le délirant “cobwebs and strange”).
Roger Daltrey écrit l’une de ses rares compositions (le faiblard “see my way”) et Townshend se surpasse dans son premier opera-rock : “a quick one while he’s away” qui deviendra dès 1968 l’un des points forts des Who sur scène.
Avril 1967, nouveau single : “Pictures Of Lily” (#4 UK-#51 US).
A : pictures of Lily (Townshend)
B : doctor doctor (Entwistle)
Au cas où vous ne l’auriez pas compris, cette chanson parle des joies et des effets bienfaiteurs de la masturbation...LooooOOOooooL
En Mai 1967, les américains publient un deuxième album : “Happy Jack” (#67 US).
TRACKLIST :
run run run (Townshend)
Boris the spider (Entwistle)
I need you (Moon)
whiskey man (Entwistle)
cobwebs and strange (Moon)
happy Jack (Townshend)
don’t look away (Townshend)
see my way (Daltrey)
so sad about us (Townshend)
a quick one while he’s away
(Townshend)
Lorsque les Rolling Stones se font emprisonner pour possession de drogue, les Who sautent sur leurs instruments pour enregistrer un single en soutien : “The Last Time” (#44 UK) qui sort en Juin.
A : the last time (Jagger-Richards)
B : under my thumb (Jagger-Richards)
Un disque enregistré dans l’urgence, sans John Entwistle en vacances, Pete Townshend le remplaçant à la basse, pour un résultat plutôt médiocre.
Pas grave, c’est le geste qui compte après tout.
Toujours en Juin, première tournée américaine et participation remarquée au festival de Monterey.
Décembre 1967, troisième album anglais ET américain : “The Who Sell Out” (#13 UK-#48 US), produit par Kit Lambert.
TRACKLIST :
Armenia city in the sky (Keene)
Heinz baked beans (Entwistle)
Mary Anne with the shaky hand
(Townshend)
Odorono (Townshend)
tattoo (Townshend)
our love was (Townshend)
I can see for miles (Townshend)
can’t reach you (Townshend)
medac (Entwistle)
relax (Townshend)
Silas Stingy (Entwistle)
sunrise (Townshend)
Rael (Townshend)
Une pochette géniale qui fit scandale à l’époque (Les Who se vendent!!!).
Les chansons sont entrecoupées de jingles de pub pour leurs instruments de musique ou de stations de radio pirates comme radio London.
Plusieurs titres sont d’ailleurs de fausses pubs comme “Heinz baked beans” pour les haricots en boîtes, “odorono” contre les mauvaises odeurs, “medac” contre les vilains points noirs ou “relax” pour mieux lutter contre la constipation.
Bref les Who s’amusent comme des fous et nous offrent leur premier chef d’oeuvre, qui se termine sur un nouveau mini opera rock : “Rael”, dont la deuxième partie sera récupérée pour “Tommy”.
Le titre “Armenia city in the sky” est l’oeuvre de John “Speedy” Keene, le futur fondateur du groupe Thunderclap Newman (avec Jimmy McCulloch futur Wings), groupe produit et managé par Pete Townshend.
“Mary Anne with the shaky hand” est ici en version acoustique, mais une version électrique existe également.
“I can see for miles” est publié en single (#10 UK-#9 US) avec en face B “someone’s coming (Entwistle)”.
Malgré son évidente qualité, cet album marque une nette baisse de succès pour les Who, et l’année 1968 sera celle d’une quasi absence dans les hit parades, sans compter que le groupe est au bord de la séparation.
Mars 1968, single uniquement américain : “Call Me Lightning” (#40 US).
A : call me lightning (Townshend)
B : Dr. Jekyll & Mr. Hyde (Entwistle).
Juin 1968, nouveau single, uniquement anglais celui-ci : “Dogs” (#25 UK).
A : dogs (Townshend)
B : call me lightning (Townshend)
Septembre 1968, nouveau single : “Magic Bus” (#26 UK-#25 US).
A : magic bus (Townshend)
B : Dr. Jekyll & Mr. Hyde (Entwistle)
Les Who, Townshend en tête, furent énormément déçu du peu de succès rencontré par ce titre sur lequel ils avaient beaucoup travaillé.
La face B prouve s’il était nécessaire que John Entwistle est un excellent auteur-compositeur.
Le même mois, les américains publient un 4e album : “Magic Bus-The Who On Tour” (#39 US) qui est plus une compilation qu’un véritable album, mais que j’inclus tout de même ici.
Malgré son titre ce n’est pas non plus un album live.
TRACKLIST :
disguises (Townshend)
run run run (Townshend)
Dr. Jekyll & Mr. Hyde (Entwistle)
can’t reach you (Townshend)
our love was (Townshend)
call me lightning (Townshend)
magic bus (Townshend)
someone’s coming (Entwistle)
doctor doctor (Entwistle)
Bucket T (Atfield-Christian-Torrence)
pictures of Lily (Townshend)
Décembre 1968 : les Who participent à l’émission de télé avortée des Rolling Stones (qui ne verra le jour qu’en 1995, honte à eux) : Rock’n’Roll Circus dans laquelle ils interprètent leur meilleur version de “a quick one while he’s away” montrant leur suprématie indiscutable sur scène.
Les Who ont passé une année un peu terne, 1969 sera l’année de leur révélation.
Mai 1969, sortie du double album “Tommy” (#2 UK-#4 US), produit par Kit Lambert.
TRACKLIST :
overture (Townshend)
it’s a boy (Townshend)
1921 (Townshend)
amazing journey (Townshend)
sparks (Townshend)
eyesight to the blind (Williamson)
Christmas (Townshend)
cousin Kevin (Entwistle)
the acid Queen (Townshend)
underture (Townshend)
do you think it’s alright? (Townshend)
fiddle about (Entwistle)
pinball wizard (Townshend)
there’s a doctor (Townshend)
go to the mirror! (Townshend)
Tommy can you hear me? (Townshend)
smash the mirror (Townshend)
sensation (Townshend)
miracle cure (Townshend)
Sally Simpson (Townshend)
I’m free (Townshend)
welcome (Townshend)
Tommy’s holiday camp (Moon)
we’re not gonna take it (Townshend)
Premier grand opéra rock et nouveau chef d’oeuvre des Who.
L’histoire d’un jeune orphelin, Tommy, devenu aveugle, sourd et muet très jeune, constamment abusé par son cousin Kevin et son oncle Ernie, passant plusieurs épreuves initiatiques avant de devenir le plus grand champion de flipper.
Ayant retrouvé ses sens, il devient le leader d’un nouveau culte, qui grandit rapidement en une secte puissante, menée par son oncle Ernie, faisant de lui un nouveau messie, mais qui finira par être rejeté par ses fidèles.
Une oeuvre importante qui d’emblée fut prise au sérieux par le monde de la musique comme un événement majeur.
Roger Daltrey apporte enfin au groupe une présence très forte sur scène comme sur disque.
Deux singles en seront issus : “Pinball Wizard” (#4 UK-#19 US) avec en face B l’inédit “dogs part 2 (Moon)”, et “I’m Free” (#37 US).
“Tommy” place définitivement les Who dans la cour des grands..
Leur couronnement aura lieu au festival de Woodstock au mois d’Août, et ils auront droit à deux titres dans le film : “we’re not gonna take it” (également sur l’album) et “summertime blues”.
Toujours au mois d’Août, ils passent au deuxième festival de l’Ile de Wight.
Mars 1970, nouveau single : “The Seeker” (#19 UK-#44 US).
A : the seeker (Townshend)
B : here for more (Daltrey)
Sur “the seeker” Townshend montre ses doutes au sujet de l’idéologie hippie (j’ai demandé à Bobby Dylan, j’ai demandé aux Beatles, j’ai demandé à Timothy Leary mais ils n’ont pas su me donner une réponse. Ils m’appellent le chercheur...)
La face B est le 2e et dernier titre signé par Roger Daltrey, et comme pour “see my way” est plutôt faible.
En Mai, les Who publient leur premier album live, témoin d’une longue année de tournée : “Live At Leeds” (#3 UK-#4 US), produit par les Who.
TRACKLIST :
young man blues (Allison)
substitute (Townshend)
summertime blues
(Cochran-Capehart)
shakin’ all over (Heath)
my generation (Townshend)
magic bus (Townshend)
Un album live sans fard, brut, violent, montrant les Who au sommet de leur art.
Un album qui a fait l’objet de plusieurs rééditions, rajoutant de nouveaux titres venu des mêmes concerts.
Juillet 1970, nouveau single : “Summertime Blues” (#38 UK-#27 US).
A : summertime blues (Cochran-Capehart)
B : heaven and hell (Entwistle)
J’ignore encore aujourd’hui si la face A est un enregistrement studio ou un extrait de “Live At Leeds”, vu que je n’ai jamais trouvé ce titre enregistré par les Who sur les compilations existantes, quoique la nouvelle version de “Odds & Sods” offre une version enregistrée en 1967, qui n’est certainement pas celle qui figure sur ce single.
La face B, “heaven and hell” est l’un des meilleurs titres signés Entwistle, dont une bien meilleure version se trouve sur le “Live At The Isle Of Wight Festival”.
Août justement, le groupe joue au troisième et dernier festival de l’Ile de Wight, dont l’intégralité du concert sera publié en 1996.
Un double live que je ne peux que conseiller aux fans.
Pete Townshend se met ensuite au travail sur un projet ambitieux et multimédia avant l’heure...peut-être trop ambitieux, c’est l’une des raisons qui ont poussé la maison de disques a rassembler les meilleurs titres et d’en faire un album simple, contre l’avis de Townshend.
Le résultat : leur meilleur album, publié en Août 1971, “Who’s Next” (#1 UK-#4 US), produit par les Who.
TRACKLIST :
Baba O’Riley (Townshend)
bargain (Townshend)
love ain’t for keeping (Townshend)
my wife (Entwistle)
song is over (Townshend)
getting in tune (Townshend)
going mobile (Townshend)
behind blue eyes (Townshend)
won’t get fooled again (Townshend)
Musiciens additionnels :
Nicky Hopkins : claviers (song is over & getting in tune)
Dave Arbus : violon (Baba O’ Riley)
Sur la pochette, les Who font pipi sur un monolithe rappelant un peu “2001 l’odyssée de l’espace”, en un geste nihiliste pré-punk, début d’une nouvelle ère comme le suggère le titre (à qui le tour? qui sera le prochain?).
“Baba O’Riley” est très certainement l’un de mes titres favoris des Who avec “won’t get fooled again” dans lequel Townshend annonce la fin des idéaux hippies, et de manière générale pour lui, la fin de toute foi en quelque mouvement qu’il soit (on ne se fera pas avoir à nouveau!).
Soulignons également le sublime “behind blue eyes” et le sarcastique “my wife”.
Deux singles en seront issus :
“won’t get fooled again” (#9 UK-#15 US) avec en face B l’inédit “don’t know myself (Townshend)”.
“behind blue eyes-my wife” (#34 US).
Octobre 1971, nouveau single : “Let’s See Action” (#16 UK).
A : let’s see action (Townshend)
B : when I was a boy (Entwistle)
Cette année, les Who publient leur première compilation importante : “Meaty, Beaty, Big & Bouncy” qui en plus d’une superbe pochette rassemble toutes les faces A des singles du groupe.
Cet également en 1971 que les Who commencent à publier des disques solos, à commencer par le frustré John Entwistle.
Ne m’étant jamais intéressé à leurs disques solos, je n’en parlerais pas ici.
Juin 1972, nouveau single : “Join Together” (#9 UK-#17 US).
A : join together (Townshend)
B : baby don’t you do it (Holland-Dozier-Holland)
Un autre grand single des Who qui semblent à l’époque un des seuls géants à continuer à se concentrer sur le marché des 45 tours, contrairement à la majorité des grands groupes de l’époque.
Leslie West (Mountain) jouerais sur “baby don’t you do it”.
Décembre 1972, nouveau et dernier single inédit en album : “Relay” (#21 UK-#39 US).
A : relay (Townshend)
B : waspman (Moon)
La face B est le dernier titre de Keith Moon composé pour le groupe.
“Tommy” devient cette année là un spectacle théâtral, produit par Lou Reizner, avec un cast impressionnant : Roger Daltrey dans le rôle de Tommy, Pete Townshend dans celui du narrateur, John Entwistle le cousin Kevin, Ringo Starr dans celui d’Oncle Ernie, Rod Stewart le sorcier des flippers plus Steve Winwood et Maggie Bell.
En Novembre 1973, Les Who publient un deuxième opéra rock : “Quadrophenia” (#2 UK-#3 US), produit par les Who.
TRACKLIST :
I am the sea
the real me
quadrophenia
cut my hair
the punk and the godfather
I’m one
the dirty jobs
helpless dancer
is it in my head?
I’ve had enough
5 : 15
sea and sand
drowned
bell boy
Doctor Jimmy
the rock
love reign o’er me
(Pete Townshend)
Musicien additionnel :
Chris Stainton : claviers
Un autre chef d’oeuvre, racontant l’histoire douloureuse de Jimmy, jeune mod des années 60, vivant entre bagarres rangées contre les rockers à Brighton, et peine de coeur inconsolable.
Quittant le domicile de ses parents, il fuit à Brighton mais connaît une désillusion de plus lorsqu’il découvre que le leader des mods, Ace, travaille comme groom dans un hôtel.
Dans un geste suicidaire, Jimmy se jette avec son scooter dans la mer, mais la fin est ambiguë, laissant le choix aux auditeurs (puis plus tard aux spectateurs) de croire à la mort ou à la survie de Jimmy.
Je le répète un chef d’oeuvre, mais moins évident que “Tommy” et qui demande plusieurs écoutes pour être pleinement apprécié.
“the real me”, “cut my hair”, “the punk and the godfather” (encore une fois Townshend est en avance sur son temps), “helpless dancer”, “5:15”, l’instrumental “the rock” et le final majestueux “love, reign o’er me” en sont les titres les plus marquants.
Trois singles en seront extraits :
“5:15” (#20 UK) avec en face B un inédit : “water (Townshend)”
“love reign o’er me” (#76 UK)
“the real me” (#92 US).
Septembre 1974, une nouvelle compilation est publiée : “Odds & Sods” (#10 UK-#15 US).
Compilation d’inédits qui comprend pas mal de titres intéressants dont surtout deux :
“long live rock” (Townshend) titre très “Chuck Berry” enregistré en 1972 et au départ, chanté par Billy Fury dans le film “That’ll Be The Day”.
“long live rock” sera finalement publié en single en 1979 (#54 US).
“postcard” (Entwistle) titre vraiment génial, commencé en 1969 et terminé en 1974 pour l’album, qui sortira en single peu après sans aucun succès.
Mars 1975, sortie du film “Tommy” de Ken Russell et de la bande originale du même nom avec participation des Who. (#21 UK-#2 US), produit par Pete Townshend.
TRACKLIST :
overture from Tommy (Townshend)
Pete Townshend
prologue : 1945 (Townshend)
Pete Townshend
captain Walker-it’s a boy
(Townshend)
Pete Townshend
Bernie’s holiday camp (Townshend)
Ann Margret, Oliver Reed,
Alison Dowling & The Who
1951-what about the boy?
(Townshend)
Ann Margret & Oliver Reed
amazing journey (Townshend)
Pete Townshend
christmas (Townshend)
Ann Margret, Oliver Reed & Alison Dowling
eyesight to the blind (Williamson)
Eric Clapton
acid Queen (Townshend)
Tina Turner
do you think it’s alright?-1 (Townshend)
Ann Margret & Oliver Reed
cousin Kevin (Entwistle)
Paul Nicholas
do you think it’s alright?-2 (Townshend)
Ann Margret & Oliver Reed
fiddle about (Entwistle)
Keith Moon & The Who
do you think it’s alright?-3 (Townshend)
Ann Margret & Oliver Reed
sparks (Townshend)
The Who
extra extra extra (Townshend)
Simon Townshend
pinball wizard (Townshend)
Elton John
Champagne (Townshend)
Ann Margret & Roger Daltrey & The Who
there’s a doctor (Townshend)
Ann Margret & Oliver Reed
go to the mirror (Townshend)
Ann Margret, Oliver Reed, Roger Daltrey & Jack Nicholson
Tommy can you hear me? (Townshend)
Ann Margret
smash the mirror (Townshend)
Ann Margret
I’m free (Townshend)
Roger Daltrey
mother and son (Townshend)
Ann Margret & Roger Daltrey
sensation (Townshend)
Roger Daltrey
miracle cure (Townshend)
Simon Townshend
Sally Simpson (Townshend)
Pete Townshend & Roger Daltrey
welcome (Townshend)
Ann Margret, Oliver Reed & Roger Daltrey
TV studio (Townshend)
Ann Margret & Oliver Reed
Tommy’s holiday camp (Moon)
Keith Moon
we’re not gonna take it (Townshend)
Roger Daltrey
listening to you-see me feel me (Townshend)
Roger Daltrey & The Who
Si le film n’est pas mauvais et a certainement marqué son époque, la bande originale par contre a terriblement mal vieilli, dû probablement à l’utilisation excessive des synthés qui enlaidissent et alourdissent bon nombres de titres.
Parmi les nombreux musiciens qui jouent sur cet album, on remarque la prestation de l’ex-Small Faces et Faces et futur Who, Kenney Jones.
Octobre 1975, nouvel album : “The Who By Numbers” (#7 UK-#8 US), produit par Glyn Johns.
TRACKLIST :
slip kid (Townshend)
however much I booze (Townshend)
squeeze box (Townshend)
dreaming from the waist (Townshend)
imagine a man (Townshend)
success story (Entwistle)
they are all in love (Townshend)
blue red and grey (Townshend)
how many friends (Townshend)
in a hand or a face (Townshend)
Musicien additionnel :
Nicky Hopkins : claviers
Un album souvent critiqué, mais que j’adore, sans doute pour le côté très personnel, autobiographique des chansons, Townshend remplaçant d’ailleurs Daltrey au chant sur quelques titres.
Un album à la pochette géniale, une de plus, dessinée par John Entwistle, et qui comme pour “Quadrophenia” mérite qu’on s’y attarde.
Un album souvent mélancolique (les sublimes “they are all in love” et “blue red and grey” avec Pete Townshend au chant et au ukulele), mais qui montre avec “squeeze box” et surtout “success story” que les Who n’ont rien perdu de leur humour déjanté.
“success story” fait bien évidemment référence à l’histoire des Who (j’irais loin si je casse ma guitare) mais aussi à Little Richard (il y a un chanteur de rock’n’roll à la télévision qui abandonne sa musique pour entrer en religion).
Deux singles : “Squeeze box” (#10 UK-#16 US)
“Slip Kid” (#76 US)
Nouvelle et longue tournée jusqu’en Octobre 1976.
Le groupe ensuite s’offre de longues vacances, se retrouvant fin 77 afin de répéter en vue des nombreux projets du groupe.
D’abord un nouvel album, bien sûr, mais également un film et un double live, retraçant l’histoire du groupe, et un autre film sur “Quadrophenia”.
Afin de rajouter des scènes live pour le prochain film, les Who donnent un concert aux studios Shepperton devant un public d’invités.
C’est le dernier concert des Who avec Keith Moon.
Août 1978, sortie du nouvel album, le dernier avec cette formation : “Who Are You” (#6 UK-#2 US), produit par Glyn Johns et Jon Astley.
TRACKLIST :
new song (Townshend)
had enough (Entwistle)
905 (Entwistle)
sister disco (Townshend)
music must change (Townshend)
trick of the light (Entwistle)
guitar and pen (Townshend)
love is coming down (Townshend)
who are you (Townshend)
Musicien Additionnel :
Rod Argent : claviers
Un album que je n’ai jamais réussi à aimer, la faute peut-être aux synthés poisseux, la faute peut-être aussi à un manque d’énergie d’un groupe qui a passé trop de temps sans jouer live et qui est un peu rouillé, Keith Moon en particulier semble moins brillant que par le passé.
Les guitares de Townshend semblent sur certains titres, reléguées au second plan, noyées dans le mix.
Pourtant cet album offre quelques bons titres comme “sister disco”, titre saluant la mort du disco (si seulement...) ou “who are you”.
Deux singles : “who are you” (#18 UK-#14 US)
“trick of the light” sans succès.
Le 8 Septembre 1978, Keith Moon meurt d’une overdose accidentelle de médicaments qu’il prenait pour combattre son alcoolisme.
Le monde du rock dans son intégralité pleure la mort d’une personnalité unique, excentrique et d’un batteur peu commun.
Ironiquement, sur le dernier album, Keith est assis sur une chaise sur laquelle est inscrit “not to be taken away”!
Surprenante nouvelle (contrairement à Led Zeppelin qui perdront leur batteur deux ans plus tard), les Who continuent et engagent Kenney Jones pour le remplacer (?).
En Juin 1979, sortie de l’album et du film “The Kids Are Alright” compilation live des Who de 1965 à 1978 (avec “Baba O’Riley” & “won’t get fooled again” qui sont issus du dernier concert avec Keith) (#26 UK-#8 US).
Octobre 1979, sortie de l’album et du film “Quadrophenia” (#23 UK-#46 US), réalisé par Frank Roddam.
Sur cet album/compilation, en plus de titres venus de l’album original, figure les deux titres du single des High Numbers “I’m the face-zoot suit” qui ressort d’ailleurs en single à la même époque, des titres de Cross Section, James Brown, des Kingsmen, de Booker T & The MG’s, des Cascades, des Ronnettes, des Chiffons et des Crystals, plus trois titres inédits, venus apparemment des séances de Quadrophenia :
get out and stay out (Townshend)
four faces (Townshend)
Joker James (Townshend)

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