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Le syndrome du papillon de Maxence Fermine

Par Surmatabledenuit @SurMaTable2Nuit

Le syndrome du papillon de Maxence Fermine

Editeur : Editions Michel Lafon

Résumé :

Hugo Mars, 17 ans, n’est pas un adolescent comme les autres. Atteint d’un mal étrange, le syndrome du papillon – il est incapable de faire des choix –, il est interné en hôpital psychiatrique après avoir voulu sauter d’une fenêtre du lycée.

Mais la vie est parfois surprenante. Car c’est justement dans cet établissement pourtant réputé difficile qu’il fait la plus belle rencontre de son existence. Celle de Morgane Saint-James, une jeune fille aux cheveux roux et aux yeux verts perçants, gothique et lunaire, qui ne s’intéresse qu’aux génies.

Hugo tombe aussitôt sous son charme et, grâce à sa compagnie, reprend peu à peu goût à la vie.

Mais un jour la jeune fille quitte l’hôpital sans laisser d’adresse, et Hugo décide de la retrouver coûte que coûte. S’ensuit alors une folle odyssée dans Paris, à la recherche de cette fleur sauvage qui a su apprivoiser son cœur.

Mon avis :

Un livre aussi mignon que profond !!!

Hugo est un jeune homme qui se voit hospitaliser dans un hôpital psychiatrique car il a voulu sauter d’une fenêtre dans son lycée. Au fil des pages, Hugo va nous raconter ce qui l’a poussé à cet acte.

A l’hôpital, le jeune homme va découvrir qu’il est atteint du syndrome du papillon, il est incapable de choisir.

Mais c’est dans cet hôpital que Hugo va faire la rencontre qui va changer sa vie. Il va faire la connaissance de Morgane, une jeune fille énigmatique qui ne s’intéresse qu’aux génies.

Ils vont lier des liens très forts, si bien que le jour où Morgane quitte l’hôpital, Hugo s’enfuit pour partir à sa recherche.

L’histoire est mignonne et profonde. Elle aborde des sujets comme la psychiatrie, la maladie  » invisible « , j’entends par là que ce ne sont pas des maladies qui se voient comme être aveugle, avoir un membre en moins…

J’ai aimé que le récit soit raconté par Hugo avec son regard d’adulte en devenir. Il nous parle de son quotidien dans l’établissement, de ses relations avec les autres patients, bref tout l’univers de l’hôpital psychiatrique.

J’ai un regret sur ce livre. Il est dommage que quasiment toute l’histoire figure dans la quatrième de couverture. Si le dernier paragraphe n’était pas écrit, il y aurait plus de surprise, surtout que l’événement arrive à plus de la moitié du livre.

Ce roman est malgré tout très sympa à lire, il est fluide. Je trouve que c’est une bonne lecture pour les ados, mais aussi pour les adultes.

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