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Moving On

Publié le 25 novembre 2019 par Polyphrene

I loved your face, I loved your hair Your T-shirts and your eveningwear As for the world, the job, the war I ditched them all to love you more
And now you're gone, now you’re gone As if there ever was a you Who broke the heart and made it new Who's moving on, who's kidding who
I loved your moods, I loved the way They threatened every single day Your beauty ruled me, though I knew ’Twas more hormonal than the view
And now you're gone, now you're gone As if there ever was a you Queen of lilac, Queen of blue Who's moving on, who's kidding who
I loved your face, I loved your hair Your T-shirts and your eveningwear As for the world, the job, the war I ditched them all to love you more
And now you're gone, now you're gone As if there ever was a you Who held me dying, pulled me through Who's moving on, who’s kidding who
Who’s moving on, who's kidding who
Moving OnThanks for the danse’, dit Leonard Cohenen titre de son album posthume. Merci pour la vie : elle a été ce qu’elle a été, mais c’était mieux que rien. C’était… intéressant, passionnant même, aveuglant parfois, obsédant souvent. Merci d’avoir été, tant mal que bien, sans avoir vraiment choisi, ni voulu, car être est déjà beaucoup. Merci pour l’amour donné, reçu, espéré, déçu, pensé, vécu… Merci pour la nostalgie, la souffrance, la peur… car rien ne donne mieux le sentiment d’exister. Merci pour la compagnie, si proche et si lointaine, pour le mythe de la solitude, pour la réalité de l’incertitude. Merci pour la beauté, qui fascine et leurre mais fait vivre. Peu importe que ce ‘merci’ s’adresse à une ancienne amante, à sa mère la vie, ou à sa sœur la mort, il résume, comme Leonard Cohen sait si bien le faire, tout ce qui fait la condition humaine, avec sincérité, humilité, et humour.Merci, Leonard !ALN


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J’aimais ta face,   et ta coiffureTes T-shirts   et tes robes du soirLa guerre, le monde,   et mon métierJ’les ai largués   pour mieux t’aimer
Tu t’es tirée, t’es tiréeComme si   ce toi n’m’avait jamaisBrisé le cœur,   et rajeuniQui tourn’ la page,   qui s’moque de qui ?
Tes états d’âme,   qui menaçaientChacun de nos jours, je les aimaisJ’étais soumis à   ta beautéPar les hormones plus   que l’aspect
Tu t’es tirée,   t’es tiréeComme si   ce toi ne fut jamaisReine du Lilas,   mélancolieQui tourn’ la page,   qui s’moque de qui ?
J’aimais ta face,   et ta coiffureTes T-shirts   et tes robes du soirLa guerre, le monde,   et mon métierJ’les ai largués   pour mieux t’aimer
Tu t’es tirée,   t’es tiréeComme si   ce toi n’m’avait jamaisMaint’nu mourant,   et fait sortirQui tourn’ la page,   qui s’moque de qui ?
Qui tourn’ la page,   qui s’moque de qui ?
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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