Après notre visite à Castel Gandolfo on s'est consultés avec mes amis de covoiturage sur le choix du restaurant pour le soir. J'avais sur ma liste des 4 souhaits à réaliser à Rome : manger un vrai Carciofo alla giudia et je savais exactement dans quel restaurant je voulais le déguster. J'avais vu ce restaurant fréquenté surtout par les autochtones dans une émission culinaire à la télé, donc "the place to be". Je n'aime pas trop imposer mon choix et à la rigueur j'y serais allée seule, mais les autres étaient d'accord avec ma proposition. J'espère qu'ils n'ont pas regretté.
Donc en route pour le Restaurant Sora Margherita . Jacques comme toujours avec le plan papier à la main, et moi comme toujours avec l'application Maps de Google sur le téléphone. Avec ces deux sources d'information on y est arrivés tout droit. Ce restaurant se trouve dans le Ghetto, mais un peu à l'écart des nombreux restaurants de la Via del Portico Ottavia. Tous les restaurants dans ce quartier servent la cuisine judio-romaine.
Quand on y arrive un soir de février et en plus avant l'heure d'ouverture le restaurant ne semble pas très accueillant, c'est pour cela que j'ai emprunté la photo de leur site internet publiée ci-dessus. Vu la tête de mes amis j'ai lu leurs pensées : dans quel endroit elle nous a amenés ! Arrivés bien avant l'heure d'ouverture on nous a fait patienter à l'extérieur à la terrasse couverte qui était vide à notre arrivée et pas très chaleureuse, mais bien occupée à notre départ, car plus de places libres à l'intérieur :
Mais une fois à l'intérieur cela allait déjà mieux (pour moi du moins) : un restaurant sans chi chi, un menu écrit à la main avec un choix limité de plats. Toutes les conditions étaient réunies pour passer une agréable soirée.
Le menu du mercredi 22 février écrit à la main
Pour commencer nous avons commandé des artichauts bien sûr, alla giudia préparés à la friture, et alla romana cuits à l'étouffée. Je pense que mes amis ont préféré plutôt les derniers car ils en ont recommandés. Pour moi mon 3me souhait est réalisé !
J'ai prévu de faire cette recette à la maison. Le terme concia (= tanné) dérive de la coutume de laisser sécher les courgettes coupées (comme des peaux tannées) avant de les faire frire dans une huile abondante.
A la fin du repas on nous a demandé si on souhaitait commander un dessert, que nous avons décliné car nous étions tous rassasiés, mais devant l'insistance de la serveuse qui nous propose alors un dessert servi avec 4 couverts nous avons capitulé. Je ne me rappelle plus ce que c'était, peut-être un gâteau aux myrtilles ? Au dernier moment avant qu'on le termine j'ai pensé à le prendre en photo. Je fais des progrès, souvent j'oublie de photographier le dessert.