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Monitoring the Lakers: Blog 6

Publié le 12 février 2009 par Masterzen

Hgo Chronicles

Article 7

Monitoring the Lakers

Blog 6

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Quand l'écart se

ressert à l'ouest…

Nuggets, Jazz  mais surtout Spurs compléteront

le carré final à l'ouest avec LAL

Nous y voilà déjà, le All Star break. Cette première partie de saison a été aussi rapide que passionnante. Avec peu moins d'un tiers de l'exercice à venir (50 match joués sur 82) les Lakers semblent sur le chemin d'un back to back en finale, sous réserve de blessure bien entendu. Avec 6,5 victoires d'avance sur San Antonio et Denver puis 9,5 sur le quatrième de la western conférence (Portland), Lalaland a enclenché la vitesse de croisière sans véritablement souffrir de l'absence de Bynum. 7 victoires consécutives avant de s'incliner face au Jazz cette nuit (avec des circonstances atténuantes que nous verrons plus tard) le tout avec un parfait road trip (6-0) comprenant des rencontres tests comme contre Boston ou Cleveland; nos Lakers vont bien et emmagasinent un capital confiance important.

Qui pourra battre LAL à l'ouest? La question est posée depuis fin novembre et nul ne semble en mesure d'y répondre. Mais depuis les Spurs de Popovic font un retour fracassant dans les standings en emmargeant des bas fonds de la conférence pour venir chatouiller les ors et pourpres. En effet, tout d'abord privés de Duncan puis de Parker et Ginobili, les triples champions NBA (quadruple pour Timmy) se servent habilement de leur expérience pour remonter au classement. Il faut dire que si San Antonio brille tant depuis plus de 10 ans maintenant (premier titre en 1999 face aux Knicks) c'est avant tout grâce leur recrutement judicieux, de loin le meilleur de la ligue. Après une rude élimination de la course au titre par L.A l'an passée (4-1), on pensait les Spurs, à limage des Lakers 2004, poussifs et vieillissants. Bowen, chien de garde attitré de Kobe Bryant depuis près d'une décennie ne faisait plus que pâle figure en encaissant près de 30 points du Mamba chaque soir. Udoka, censé prendre la relève du maître défensif ne semblait pas encore prêt techniquement pour ralentir Mr.24 de façon constante. A l'intérieur, Tim Duncan, issu d'une saison en demi teinte, ne pesait plus sur le destin de son équipe. On se demandait alors comment les texans pourraient relever la tête avec un salary cap délicat et des précieux contrats à renouveler, le petit français en tête. Ce que l'on a oublié c'est que San Antonio, en dépit d'un placement stratégique de ses ouailles dans les bureaux de plusieurs franchises (remember l'affaire Barry? S.A pourrait remettre le couvert Horry et les Kings cette année…), possède les scouts les plus compétents du circuit NBA et nous le prouve encore cette saison. Deux noms et un steal auront suffit pour revenir dans la course au Larry O'Brien Trophy, George Hill et Roger Mason.

Les fans des Lakers connaissent bien George Hill. Les Die hard fans le connaissent même très bien. Issu de IUPUI college (Indiana University-Purdue University Indianapolis), Georges Hill (1m88, 22 ans) s'était essayé aux facilities des Lakers avant la draft et était une priorité sur la radar des Lakers. Avant le transfert de Kwame et Javaris à Memphis, les Lakers avaient le 28ème choix au premier tour et comptaient bien enroler le meneur de l'Indiana. Il faut souligner que depuis l'arrivée officieuse de Jim Buss au bureau, les californiens sont très performants à la lotterie. Jordan Farmar, Sasha Vujacic, Andrew Bynum sont autant de noms qui composent l'effectif aujourd'hui encore, tandis que Ronny Turiaf ou Javaris Crittenton font partis de ceux qui ont quitté le club. Hill est logiquement soufflé à L.A et attérit à S.A où il devait se retrouver 3ème meneur derrière TP et Jaque Vaughn. Il est tout d'abord utilisé comme joker puis gagne progressivement sa place dans la rotation comme après cette rencontre face aux Bulls de Chicago durant laquelle il plante pas moins de 19 points le tout assorti de 11 rebonds et 4 passes décisives en 32 minutes. Dernièrement il brille face aux Celtics en remplaçant en fin de rencontre un Tony Parker peu inspiré et transparent à l'omniprésence de KG dans la peinture. Résultat 7 points, 3 rebonds, 1 passe et 1 contre en 16 minutes, la plupart dans le 4ème quart temps lors d'un thriller qui permettra à son équipe de l'emporter peu avant la sirène finale.

Mais la plus grosse sensation du Texas cette année porte un autre nom et numéro. Roger Mason est The X Factor de Popovic et son ascension, tout comme son apprentissage, sont incroyables!

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Bien que encore un peu fou, l'ailier titulaire des Spurs reste patient dans un système (évidemment) bien rodé et possède un killer instinct démoniaque. Issu de UVA (University of Virginia), Mason a toujours connu l'ombre des spotlights en NBA. Drafté au second tour (31ème choix) en 2002 par les Bulls de Chicago, il évolue dans la franchise aux 6 titres jusqu'en 2004, année où il sera tradé à Toronto après 3 rencontres seulement. Coupé quelques mois plus tard dans le plus grand anonymat, il ne reverra plus les parquets de la grande ligue avant 2006-2007 sous le maillot des Wizards. Washington explose alors sous le génie de Gilbert Arenas secondé de Caron Butler et Antown Jamison. En 2007 Arenas est out, Antonio Daniels également; c'est ici que Mason entre en jeu. 80 rencontres disputées dont 9 titularisations en une saison, quasiment plus que depuis le début de sa carrière, l'ailier surprend agréablement et tourne à 9,1 points de moyenne en 21 minutes de jeu. Le 9 juillet 2008 les Spurs sauvent leur saison en s'attachant les services du shooteur pour seulement 7,8 millions de dollars sur 2 ans. La suite vous la connaissez déjà. Roger Mason c'est 42 matchs dans le cinq majeur sur 50 pour 11,9 points de moyenne à 44% derrière la ligne à trois points. Ceux pour qui il a volé en dessous du radar en début de saison l'ont tristement découvert avec un game winner shoot plus la faute face aux Lakers an janvier dernier. Les Clippers, les Suns mais aussi les Celtics y passeront également cette saison. Beau palmarès lorsqu'on sait le buzz qui a entouré trois de ces quatre rencontres.

San Antonio revient en force et s'affirme comme le prétendant au titre de champions de conférence le plus dangereux pour nos Lakers… encore. Les deux franchises se partagent pas moins de 7 des 10 derniers trophées NBA et sont apparus dans chacune des NBA Finals depuis 99 à la seule exception de 2006! Qui a dit rivalry?

L'autre petit Poucet qui tire son épingle du jeu est Denver. Passons les banalités sur l'équipe, on la connait tous par cœur pour l'avoir affronté il y a pas un an au premier tour des Playoffs 2008. Un 4-0 propre et sans bavure, un retour fracassant de Kobe

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Bryant dans le Colorado et une nouvelle élimination prématurée pour les Nuggets. J'écrivais d'ailleurs après cette série que le duo Mélo-Iverson touchait logiquement à sa fin. Les faits non pas trainé. Aucun acquéreur cet été mais le début de saison à tellement été calamiteux pour certaines franchises que les trading blocks se sont remplis dès novembre. Iverson fait rapidement ses valises au plus grand désespoir des fans, direction le Michigan où il gâchera un peu plus sa fin de carrière. En échange la ville de montagne reçoit le MVP des NBA Finals 2004: Chauncey Billups. Denver va ainsi pouvoir compter sur un vrai meneur pour la première fois depuis des saisons, poste stratégique au basket mais surtout pour les Nuggets qui composaient depuis trop longtemps avec le vétéran Anthony Carter sans même véritable back up (J.R Smith assurant l'intérim). Dommage, car on va vite se rendre compte, s'il persistait encore quelques doutes pour certains, que cette équipe est “for real“, à un trade prêt d'être un sérieux prétendant. La sentence ne se fait pas attendre, 36-17, troisième de la conférence derrière les “grands” que sont les Lakers et les Spurs. Impressionnant pour une équipe qui jouait les 7 voire 8 seed à l'ouest depuis trop longtemps maintenant. Pendant ce temps, Détroit est en négatif depuis l'arrivée d'Allen Iverson… une première depuis 2003…

Et Utah dans tout ça? Le Jazz c'est une saison en demi teinte, fortement diminué par les blessures et les ennuies extra-sportifs. Le management semble avoir du mal à s'entendre avec quelques joueurs pour la première fois et Carlos Boozer semble avoir du mal à tenir ses paroles et ses mots dans la presse pour la millième fois. Après Kirilenko, Jerry Sloan vient de se dégoter un nouveau challenge pour sa 21ème saison à la tête de l'équipe. Saluons au passage la ténacité de Sloan. En effet certains lecteurs de Lakers Unblog n'auront connu que cet homme sur le banc d'Utah. Une performance à saluer tellement les choses bougent vite dans le monde du sport. Au même titre saluons Kobe Bryant et Tim Duncan, deux joueurs qui appartiennent respectivement depuis 13 et 12 ans à la même organisation. Pouvez-vous m'en citer d'autres de mémoire? Hummm… I don't think so.

Anyway, après avoir ramé pendant des semaines les mormons opèrent un retour discret mais efficace.

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Deron Williams retrouve son niveau d'avant blessure et les cinq majeur compose avec en jouant les bonnes notes. 31 points, 11 passes et 2 rebonds pour D-Will le tout à 12/17 aux tirs, match parfait pour une victoire sur 113-109 sur les leaders de l'ouest. Le participant au Skill Challenge porte son équipe depuis deux semaines maintenant. Il banalise les stats en pointant à 31 points de moyenne lors de ses 5 dernières sorties. Il démontre ainsi que sa blessure est belle et bien de l'histoire ancienne, lui qui avait manqué 15 des 17 premiers rendez-vous de la saison. La résurrection du meneur allant de paire avec celle de l'équipe il faudra donc se méfier une fois de plus des Jazzmen, et ce, qu'ils terminent à la 8ème ou 2ème place de la conférence. Kirilenko et Boozer préparent amèrement leur retour dans la rotation. Nul doute que ce duel face aux Lakers en demie finale de conférence reste un moment qu'ils souhaitent effacer de leur mémoire dès la prochaine occasion. La rencontre d'hier soir avait déjà des airs de Playoffs… LAL est prévenu.

2 matchs en 22h00…

LAL est prévenu mais ne se battait pas à armes égales cette nuit dans l'Utah. En effet, à l'instar des Spurs il a y a quelques jours, la NBA a joué un sale tour aux hommes de Phil Jackson. Après avoir défait les Thunders au Staples Center mardi soir, les californiens ont du s'envoler vers Salt Lake City pour y affronter le Jazz dès le lendemain dans un fuseau horaire différent. Moins de 24h00 de repos pour une équipe qui jouait son 8ème match en 14 jours, le tout dans 8 villes différentes! D'ordinaire Jackson surnomme ces matchs perdus par « défaites dues au calendrier » mais pas cette fois. Car malgré leur lourd handicap, les visiteurs ont eu plus d'une chance de s'imposer malgré tout.

Seulement si les corps étaient présents les âmes faisaient défaut. Kobe Bryant laissait Brewer prendre le meilleur à trois points lors de la première possession et Gasol accusait constamment un pas de retard sur Okur en défense. Seul Lamar Odom, en jambe grâce à sa préservation sur le banc depuis octobre, sort une fois de plus son épingle du jeu avec 19 points et autant de rebonds. Il bat pour la troisième soirée consécutive son record personnel en saison dans cette catégorie statistique. Le plus gros problème reste l'actuelle rotation des Lakers. Si Kobe a eu le droit a seulement 36 de temps de jeu hier, Gasol a quand à lui continué son marathon depuis la blessure d'Andrew Bynum. 43,3 minutes de labeur pour l'espagnol avec un minimum de 41 minutes lors des 6 dernières sorties. Une stat' qui doit absolument être revue à la baisse pour les 30 dernières rencontres de la saison si L.A espère arriver en P.O avec la mine souriante et les jambes reposées. D'une manière ou d'une autre, le staff doit trouver un moyen de faire rentrer Mihm et Powell de façon plus soutenu et régulière. DJ Mbenga avait rempli ce rôle l'an passé en bon second de Turiaf mais il semble que le coach aux 10 bagues travaille toujours sur plusieurs de ces ajustements. Pourtant Mihm assure un remplacement de qualité sous les panneaux avec sa connaissance du triangle et sa présence aux rebonds et aux contres. Tandis que Powell offre ce petit shoot à 5/6 mètre perdu avec le départ de Tutu et une lecture de jeu défensive plus intelligente malgré une intensité moindre. Les Lakers jouent en sur régime c'est un fait. Malheureusement les choses ne vont pas s'arranger avec le temps. Avec 30 matchs restant dont 17 à l'extérieur, le calendrier demandera encore plus de ressources, surtout lors du second gros road trip de la saison qui s'étalera une nouvelle fois sur 13 jours. Pendant 2 semaines il affronteront respectivement 7 équipes à savoir les Bulls qui pousse actuellement pour Amare, les Thunders du MIP Durant, les Pistons du nouveau bench guy Hamilton, les Nets du neo All Star Harris, les Hawks qui ont la voie libre grâce à la blessure de Nelson, leur bête noire les Bobcats et enfin les Bucks de Session. Rien ne s'annonce simple même s'il faut avouer que le calendrier reste plus abordable que la première partie de saison. Heureusement le insiders tablent plus sur 7 que 12 semaines d'absence initialement prévues pour le Kid de L.A.

Un All Star Break à point nommé

Il faudra se reposer durant ce All Star break. Faîtes confiance à Phil Jackson pour ménager ses joueurs stars lors du grand match

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de dimanche soir, comme à son habitude. C’est la quatrième fois que Jackson sera head-coach All-Star (1992, 1996 et 2000 également). En 2000 à Oakland le duo Bryant-O'neal, alors starter, n'avait joué que 28 et 25 minutes sous la houlette de leur coach, n'empêchant toutefois pas le Big Fellaw d'aller chercher son premier et seul titre de MVP à ce jour. En 1996 Jordan n'avait joué que 22 minutes… De toute façon Gasol semble encore une fois diminué par une grippe (c'était déjà le cas lors de sa première sélection All Star à Houston avec 40° de fièvre) que son capitaine lui aurait transmis. Cette fête du basket à Phœnix réunira également le trio de la dernière dynastie Lakers. Le meilleur 1-2 punch combo de l'histoire selon O'neal sera dirigé par Jax comme à l'époque du triplé. Une expérience qui risque certainement d'tre riche en enseignement puisque certains bruits de couloir annoncent le retour du Big Aristote à Lalaland dans les mois ou années à venir. Info ou intox, Shaq fait une véritable déclaration d'amour à l'organisation de Buss et à son ancien meilleur ennemi au micro de Stephen A.Smith. « All marketing » [100% marketing] dit-il lorsqu'on l'interroge sur le « feud » qu'il l'opposait à Kobe. A entendre Shaq, le Zen master est le meilleur coach de l'histoire et Kobe, qu'il a toujours aimé comme un petit frère, le MVP 2009. Le grand gala de dimanche devient aussi alléchant qu'un season finale des Sopranos.

Odom: «  je suis loin d'être cupide! »

Reste qu'il manquera Lamar Odom… encore une fois… Je ne dis pas qu'il mérite sa place cette saison, loin de là d'ailleurs. Ses stats ne plaident pas pour lui en 2008-2009 et sont avant tout victimes de son temps de jeu revu à la baisse.

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Espn publiait un papier la semaine passée sur les ces joueurs qui méritent une sélection en carrière mais qui semble leur échapper d'année en année. Kevin Martin faisait l'habillage de l'article avec un certain Lamar Odom. Il faut dire que la chance le fuit depuis des années. En dépits de son histoire personnelle troublante, Odom se voit sportivement rediriger vers le banc au profit de Bynum après une de ses meilleurs saisons statistiques. Pas évident pour le numéro 7, encore moins pour l'homme. En 2007-2008 Lamar était l'une des raisons fortes du succès des Lakers, terminant avec un record en carrière de 10,6 prises par match pour 14,2 points et 3,5 passes. Relancé une fois de plus cette année par la nouvelle blessure de 'Drew, LO passe la vitesse supérieur et assassine les Cavs puis les Thunders et le Jazz sous les panneaux. Il prend successivement 17, 18 et enfin 19 des 65 rebonds disponibles du match d'hier, soit une évaluation de +24 dans ce secteur du jeu (+20 chaque soir assurant d'être leader de la ligue). Ce re-renouveau pose évidemment l'éternel question aux fans mais surtout au front office des Lakers: que faire de Lamar Odom cet été?

En effet le natif du Queens est dans sa dernière année de contrat avec la franchise. Le problème a toujours été son lourd contrat (11,4 millions de dollars) comparé à son rôle dans l'équipe. Jerry Buss souhaite éviter non seulement la luxury taxe en 2009-2010 mais également les effets de la crise économique qui se feront sentir beaucoup plus cet été. Le transfert de Radmanovic dégage déjà 8 millions de dollars sur deux ans et crée ainsi un peu de flexibilité et de marge de manœuvre à condition que Lamar accepte un pay cut significatif, ce qui visiblement semble être son intention. Depuis l'arrivée de Jackson et encore plus récemment depuis le succès de l'équipe, Lamar se répand dans la presse, clamant son amour pour Los Angeles ainsi que son désir de prendre sa retraite sous les mêmes couleurs que Magic:. « Moins d'argent reste beaucoup dans cette ligue » affirme-t-il avant la rencontre d'hier, « je suis chanceux, la basket m'a donné tout ce que j'ai pu espérer et je suis loin d'être cupide. C'est ici [Los Angeles] que je veux être donc je ne vois pas pourquoi je n'accepterai pas de cut. »

L'homme est sincère, Odom a trouvé sa place. Nul doute qu'une petite bague en juin transformerait ces déclarations en paroles d'évangiles. Wait and see, en attendant bon ASG à tous et rendez-vous dimanche pour voire Kobe soulever son troisième titre de MVP.

Hgo


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