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Vu au cinéma : Bancs publics et Une journée particulière.

Publié le 24 juillet 2009 par Alexisp
Vu au cinéma : Bancs publics et Une journée particulière.
Après le blockbuster Harry Potter qui va dépasser les quelques 3.000.000 de spectateurs en un peu plus d'une semaine, nous vous proposons deux nouveaux films à voir cette semaine, "Bancs publics (Versailles rive droite)", une comédie française de Bruno Podalydès, et la reprise du classique "Une journée particulière" d'Ettore Scola. Deux genres, deux critiques.
Bancs publics (Versailles rive droite)

Le générique -interminable- laissait présager du meilleur. Dévoilant un casting cinq étoiles (Deneuve, Amalric, Lauby, Rich...), on s'attendait à un film exceptionnel, une comédie jouissive réalisée avec maestria par Pondalydès ("Paris, je t'aime"). Hélas, en dépit d'une galerie de personnages attachants et plutôt drôles, "Bancs publics" enchaîne les tableaux avec plus ou moins de cohérence. Le film perd également en intensité comique s'étalant sur près de deux heures. C'est bien dommage car Podalydès a beaucoup d'idées de réalisation, entre pastiche et envolées oniriques. Certaines scènes sont très drôles, à l'image des apparitions de Catherine Deneuve, et la trame de l'histoire bien exploitée au départ est des plus désopilantes. Ce film aurait mérité d'être moins une succession de one man show - très visible lors de la partie avec Eli Semoun - pour solidifier son aspect d'unité. Une petite déception.
Une journée particulière
En 1977, Scola sortait "Une journée particulière", l'histoire d'une mère au foyer désespérée (Sofia Loren) qui se prend d'amitié pour son voisin homosexuel (Marcello Mastroiani) sur fond d'Italie fasciste. Entre réflexions sur la transgression, la subversion et la tolérance, Scola propose une oeuvre singulière, une tragédie en huit-clos par moments passionnante grâce à des dialogues parfaits et une esthétique assez poétique. En dépit de quelques tics de réalisation parfois lourd, le réalisateur, inspiré, crée une belle circularité particulièrement représentée par la reproduction quasi exacte de la scène d'ouverture lors de l'épilogue. Sofia Loren et Marcello Mastroiani forment ici un duo complice qui fonctionne à merveille. Un bien beau récit qu'il nous est plaisant de revoir trente ans après.

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