Les deux vins suivants, étaient vraiment de styles différents, comme l’étaient leur région de production et leur millésime, une paire bancale, en réalité deux bouteilles qui n’avaient pas pu être associées. Rien de grave à tout cela, les palais étaient suffisamment frais, pour pouvoir apprécier l’un et l’autre, avec pour ma part plus de finesse et d’élégance pour le deuxième vin, que je n’avais jamais dégusté, mais dont le cépage ne faisait, pour ma part de doute.
Cahors Le Cèdre 1998
La robe est presque noire, au coeur du verre, avec des reflets rubis à pourpres, le nez est puissant et expressif, avec des arômes variés de myrtilles, de cassis, de goudron, d’épices (dont le poivre), et des notes de café torréfié, la bouche est puissante, avec une sérieuse charge tannique, au grain un peu rustique (un peu moins à la seconde dégustation), les saveurs sont riches et intenses. Beaucoup de concentration dans un milieu de bouche assez massif, la finale est tannique ( mais ce n’est pas rédhibitoire), assez intense et d’une bonne persistance, avec des belles flaveurs de fruits noirs, d’épices, de réglisse ( zan), un vin aux épaules de déménageurs Noté 15,5
Sancerre Alphonse Mellot La Demoiselle 2003
La robe est assez colorée, avec des teintes grenat à rubis ; beaucoup de finesse et d’élégance, et une bonne intensité, à l’olfaction avec des parfums de fruits rouges (fraises et framboises) bien mûrs, de roses, et de fines épices, la bouche est d’une construction très bourguignonne, avec de beaux fruits mûrs sans accent sudiste, c’est élégant et gourmand, le milieu de bouche est bien structuré, mais sans esbroufe, la finale est riche, intense, assez fraîche (avec une sensation d’acidité basse, mais présente), avec des fruits charnus, épicée (dont le poivre),et une petite pointe végétale Noté 16,5