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Un point de marché sur les Bordeaux 2000 avec iDealwine

Par Elmarco

A l’heure où les consommateurs scrutent les différentes sources d’information disponibles pour évaluer quels Primeurs 2009 acheter, iDealwine fait le point sur le marché des Bordeaux 2000.

Un point de marché sur les Bordeaux 2000 avec iDealwine

Angélique de Lencquesaing revient sur la qualité du millésime 2000 à Bordeaux: « souvenez-vous, c’était il n’y a pas si longtemps, dix ans à peine. La météo avait eu l’élégance d’offrir les conditions nécessaires à l’élaboration d’un “millésime du siècle”, de bel augure pour ouvrir ce nouveau millénaire. 2000 se révèle, avec le recul, le premier d’une série de “millésimes du siècle de la décennie“, puisqu’on en compte déjà deux au moins ! » et propose un « Retour sur les performances des Bordeaux 2000 sur les marchés« .

8 ans après
Le millésime 2000 est apparu sur le marché des ventes aux enchères de vin à compter de 2002. On dispose donc d’un recul de près de huit ans pour évaluer ses performances. Et elles sont plutôt bonnes ! Le tableau qui suit fait ressortir la hausse récente du cours des grands crus de Bordeaux, à la veille de la campagne Primeurs 2009. Sur les 13 grands crus proposés depuis début mars dans les ventes françaises, la hausse moyenne est de 11% par rapport à leur cours au 31 décembre 2009, seuls deux vins ont très légèrement régressé depuis le début de l’année. Si l’on compare la cote iDealwine actuelle de ces vins aux prix de sortie en primeurs (pour ceux qui sont disponibles), le succès est indéniable, notamment pour ce qui concerne premiers crus classés du Médoc. Ceux-ci avaient été commercialisés à 210€ TTC – à peine la moitié du prix des 2005, ça fait rêver, non ? – Certains, comme Lafite, caracolent à plus de 1000€ aujourd’hui, soit une hausse de … 442%. Les autres sont cotés dans une fourchette allant de 600€ à 650€, soit une hausse de plus de 200% pour Château Margaux et Château Latour, et de 182% pour Château Mouton Rothschild.

Si l’on s’intéresse aux grands crus qui n’ont pas été adjugés très récemment, les cotations s’affichent en très légère hausse. Cette tendance n’a à priori aucune raison de s’interrompre au cours des mois à venir en raison de la spirale inflationniste qui semble s’être engagée avant les primeurs. Même si cette hausse est pour l’instant modeste, les prix des vins se sont tout de même très nettement renchéris par rapport aux tarifs primeurs proposés à l’époque : jusqu’à +136% pour Léoville Barton, l’une des valeurs les plus spéculatives du millésime.

On notera que les vins de la rive droite enregistrent des performances moins spectaculaires, à l’exception de Château Cheval Blanc qui a progressé de +123% depuis sa sortie en primeur. Cette moindre hausse, s’explique : la qualité n’a pas aussi exceptionnelle dans le libournais en 2000 que dans le Médoc.

Source: article de Angélique de Lencquesaing publié sur le blog de iDealwine.


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