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Le domaine Vernay et le domaine de l'A aux Vignes de Léo (5)

Par Daniel Sériot

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Pour prolonger la conférence, Stéphane offre à goûter son 2004 du Domaine de L’A

Le 2004 se présente merveilleusement bien : il est un superbe cassis, une belle floraison et l’esprit poudré des fleurs, quelque chose d’indéfinissable entre l’encens, la fleur séchée et évanescente. La bouche est dense, concentrée, vivante du fruit mûr portant en lui la puissance qu’il peut accorder à une finesse de texture lorsqu’elle est associée à une maturité des plus précises en termes d’apport des acidités. Impressive et légère tout à la fois, sur un fruit croquant et élevé. En clair, les prolongations de la finale sont longues, savoureuses et hautement tenues…

Un très beau vin, sans conteste.

Stéphane explique :

« Le terroir se situe en exposition sud sur une pente qui assure une bonne gestion de l’eau. Par ailleurs, les vignes sont en terrasse froide.

Sa qualité tient à la nature des calcaires ; il s’agit précisément d’argilo-calcaire avec un calcaire en forme de tuf. D’ailleurs, nous avons fait construire une cave de style « bourguignonne » voûtée, et implantée dans le calcaire

D’abord, on a planté du cabernet franc et on a retrouvé du merlot.

Sur les 8 hectares et demi nous avions 7 hectares de vieilles vignes.

Le cabernet sauvignon, on tente de le faire disparaître…, car il est un cépage qui ne se plaît pas dans les argiles.

Les vendanges sont faites par tries successives.

La densité est faible : nous gardons trois mètres entre les rangs, du moins pour les vieilles vignes de plus de quarante ans. Mais nous avons planté au domaine entre les deux.

Le rendement est de 13 hl/ha pour 2002 et 28 hl/ha pour le 2009.

Notre culture est naturelle, biologique mais non labellisée.

Nous n’utilisons que de la cuve bois.

Toute notre philosophie en terme de vinification est basée sur un seul mot, un seul concept auquel nous tenons, c’est le respect : le raisin est traité du mieux possible, éraflés. Il n’est pas foulé, et le convoyage se fait par pompe jusque dans les cuves. Il faut y voir surtout le souci outre les bonnes raisons d’ordre technique, de mener le meilleur des expressions du raisin : la fermentation est alors progressive et longue, donc l’extraction se fait en douceur et nous procédons à un pigeage manuel. »

Isabelle

Domaine_de_l_A


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