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Les vins de cette série, décrite aujourd’hui, manquent de charme, et la dégustation montre que les maturités totales ( peaux et pépins) ne sont pas atteintes. Des notes végétales et de verdeur sont quasiment présentes sur tous les échantillons proposés. Cette appellation a globalement souffert des conditions climatiques qui ont caractérisé ce millésime.
Haut Bailly
L’olfaction est assez séduisante, avec des arômes floraux, de cerises, et de léger cassis écrasé, l’entrée en bouche est caractérisée par des tannins assez fins et élégants, en prenant du corps, les tannins se durcissent, la finale est un peu amère, avec des notes de verdeur, les saveurs fruitées sont moyennement expressives. Noté 15
Haut Bergey
Le nez est assez plaisant, avec des parfums de fruits rouges et noirs et des notes épicées, le vin est assez charnu , dès l’attaque, avec un centre assez bien construit, la finale est un peu dure, soulignée par des notes amères et végétales qui transparaissent malgré une palette aromatique assez agréable. Noté 14,5
La Louvière
Des arômes un peu toastées et de fruits rouges soulignent l’olfaction, la bouche est souple, un peu plus tannique dans son centre, des saveurs fruitées, un peu retenues, sont perceptibles dans une finale, un peu amère aux tannins un peu verts. Noté 13,5
Larrivet Haut Brion
Le nez évoque les fruits rouges, accompagnés de parfums de chêne un peu toasté, l’entrée en bouche laisse entrevoir des tannins un peu verts, et durs, cette sensation s’accentue dans un centre manquant de relief, et dans une finale nettement tannique, un peu végétale, aux saveurs fruitées discrètes. Noté 12,5
Latour-Martillac
L’olfaction associe des arômes végétaux à des fruits rouges, la bouche est légère, avec un milieu de bouche sans envergure, la finale, à l’expression fruitée légère est marquée par des notes d’amertume et de verdeur. Noté 12
Daniel