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I went to the Market (of wines of Ampuis) ...

Par Olif

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I went to the market (of wines of Ampuis)
Mon p'tit panier sous mon bras
I went to the market (of wines of Ampuis)
Mon p'tit panier sous mon bras
The first winemaker I met
C'est le fils d'un ardéchois
{Refrain:}
I love you vous n'm'entendez guère
I love you vous ne m'entendez pas


The first winemaker I met
C'est le fils d'un ardéchois
He said what have you got
Dans ce beau p'tit panier-là
He said what have you got
Dans ce beau p'tit panier-là
I have got some Saint-Joseph
N'en achèteriez-vous pas

I have got some Saint-Joseph
N'en achèteriez-vous pas
I'll taken one dozen
P'is l'bonhomme te paiera ça...

Aux vignes avec Gilles Vigneault, humeur primesautière pour température printanière. Se faire rôtir sur la Côte, c'était possible, ce 20 janvier 2008. 16°C sous un ciel d'azur, en tee-shirt dans les vignes, au milieu des Grands Taillis

Pour ma première apparition au Marché aux vins d'Ampuis, j'ai donc cédé en premier lieu aux sirènes de Saint-Joseph et du domaine Coursodon, dont j'apprécie les vins depuis quelques années déjà. Dégusté les 4 cuvées de rouge crescendo, de Silice à La Sensonne, en passant par L'Olivaie et le Paradis-Saint-Pierre, millésime 2006. Mention spéciale à la cuvée de base Silice, pour sa fraicheur et sa buvabilité, et à L'Olivaie pour son équilibre et son harmonie. La Sensonne et le Paradis-Saint-Pierre possèdent toutes deux une matière impressionnante, encore serrée, se goûtant sur des notes légèrement boisées actuellement. Longue garde prévisible et souhaitable, pour que l'élevage se fonde.

Poursuite en compagnie de Benjamin Duclaux, qui avait eu la bonne idée de m'adresser un faire-part de naissance du tout nouveau site internet de l'appellation Côte-Rôtie. Une information que je me suis fait un plaisir de relayer et qui m'a incidemment incité à me rendre à ce 80ème Marché aux Vins d'Ampuis. Le Domaine Duclaux ne proposait qu'une seule cuvée à la dégustation, La Germine 2005, nom de baptême de la cuvée de Côte-Rôtie générique, le terroir Maison Rouge étant désormais vinifié à part pour exprimer toute sa plénitude. Un vin de fort belle constitution, aux tanins veloutés et frais, avec une belle acidité.

Passage au stand du Domaine Clusel Roch, dont je gardais un excellent souvenir d'une cuvée baptisée L3F00 et qui correspondait à un one-shot (pléonasme) de la troisième feuille d'une nouvelle plantation en Côte-Rôtie. La cuvée classique 2004 possède beaucoup de fraîcheur et une certaine tension minérale, la 2005, beaucoup plus riche, possède un velouté charmeur. Les Grandes Places 2006, encore en cours d'élevage, séduisent par leur grande concentration et leur suprême élégance. Un coup de coeur!

Christophe Pichon, de Chavanay, se trouvait juste en face. Des retrouvailles, puisque l'on s'était déjà rencontré lors d'une dégustation lyonnaise entre vignerons jurassiens et rhodaniens (j'étais au milieu!). Trois vins proposés, dont un Saint-Joseph 2006 charmeur et une Comtesse en Côte Blonde 2005 qui en impose par sa richesse de constitution. A attendre, forcément!

Grosse commande à récupérer chez Jamet, pour le compte de potes au bon goût. On ne goûte que la Cuvée Elégance 2006, en bouteille de 50cl, qui fait un véritable malheur en restauration. Je connaissais le millésime 2004, ce 2006 se boit comme du petit lait, même si on n'aime pas le petit lait. La Côte-Rôtie 2005, désormais épuisée, n'était proposée en principe à la dégustation qu'aux titulaires d'un bon de réservation, dont je faisais partie, du coup. Un vin superbe, puissant, racé et élégant, qu'il fait bon avoir en cave.

Dernier coup de coeur total de la journée chez Jean-Michel Stéphan, dont j'étais extrêmement curieux de découvrir les vins. Un cas à part dans la Côte Rôtie, avec une approche presque "nature" du vin et un usage plus que parcimonieux du soufre. La Cuvée de base 2005 est déjà un régal, la cuvée Vieilles Vignes, et encore plus Tupin, procurent un sentiment de plénitude et d'accomplisement. L'élevage 100% bois neuf de Tupin passe complètement inaperçu derrière la qualité de la texture. Impossible à cracher! Surtout après une petite omelette aux truffes du Tricastin proposée au stand "restauration" de l'entrée.

Un Salon effectué à petites foulées, qu'il faudrait pouvoir prendre le temps de faire plus en détail. Une prochaine fois, très certainement, parce que cela donne envie d'y revenir. Il n'empêche, je ne regrette absolument pas mon petit parcours sélectif. Le seul à avoir -un peu- souffert, c'est le petit commis au diable, qui a peiné à porter tous les cartons jusqu'au coffre de la voiture!

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Olif


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