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Les doughnuts de la honte pour certaine, à manger sans honte pour les autres

Par Boljo

Les doughnuts de la honte pour certaine, à manger sans honte pour les autres

Doughnuts au four

Il y les blogueuses honnêtes et laborieuses, tâcheronnes de base, celles qui bossent dans leur cuisine, inventent, mitonnent, photographient, écrivent, mettent en ligne, papotent avec les copinautes, visitent d’autres blogs, s’exclament, alimentent leur imagination déjà fertiles, piochent des idées chez l’une ou chez l’autre et citent leur source, rendent hommage, font des clins d’oeil, se prennent de passion et d’admiration… la liste est presque infinie, ce qui est certain : tenir un blog, le temps que ça prend (Source : l’atelier de boljo, deux précautions valant mieux qu’une, je me cite moi-même).

Et puis, il y en a d’autres, celles et ceux qui trouvent plus faciles de piller le travail des autres en se l’appropriant et en espérant en retirer les bénéfices, la gloire ou faire augmenter leurs statistiques pour se faire mousser auprès des annonceurs ou des partenaires. Et dire que c’est mal ressemble à un doux euphémisme !

DÉFINITION

« Le plagiat consiste à s’inspirer d’un modèle que l’on omet délibérément ou par négligence de désigner. Le plagiaire est celui qui s’approprie frauduleusement le style, les idées, ou les faits.

Le langage courant ne distingue pas en pratique entre le plagiat, qui relève de l’appréciation esthétique ou morale, et la contrefaçon, terme juridique, qui est un délit contre le droit d’auteur. Juridiquement, le droit d’auteur ne protège que la forme accomplie d’une œuvre, tandis que l’idée qui l’a inspirée et le style qui l’a mise en forme, ainsi que les informations elles-mêmes, restent « de libre parcours ».

Cependant, la limite entre l’inspiration, l’imitation et la contrefaçon est parfois très difficile à déterminer.

La meilleure façon de s’affranchir d’une accusation de plagiaire est de citer systématiquement les sources sur lesquelles son travail est fondé, ce qui est obligatoire quand on s’appuie sur le droit de citation.«  (Source : Wikipédia).

LE PIAGAT DÉNONCÉ

Il est 17 h 51 lorsque Coco, elle même alertée par Sandra, très en colère, publie son poste pour dénoncer le site « Le Palais des Délices » comme un site pilleur. Même le nom est emprunté à un site connu depuis plusieurs années sur la blogosphère culinaire.

Comme une trainée de poudre le message se répand de blog en blog via les routes de l’info qui pour une fois s’encombrent pour une bonne cause. Chacun et chacune se laisse un commentaire navré, dénonce, envoie des messages à l’hébergeur, laisse des mots incendiaires à l’indélicate repérée après quelques semaines d’existence.

Je pioche une recette avec un titre qui pourrait ressembler à un des miens, mais non la recette ne m’appartient pas. Je lance mon fidèle chien de piste sur le titre de la recette et trouve la vraie recette, celle de « Cakes in the City« . Aucun doute n’est permis, sa recette date de 2008, la recette a été copier/coller dans son intégralité sans changer une virgule et même la photo a été reprise.

Ayant du monde ce soir, malgrè l’heure tardive, je me lance dans la préparation des doughnuts sans gras pour rendre à la blogueuse ce qui lui appartient et dénoncer l’Autre et puis ils vont très bien avec notre période light et viendront agrémenter la salade de fruits prévus.

La recette originale, ici.

POUR 15 DOUGHNUTS (ou 20)

Verser dans l’ordre et pétrir en programme pâte dans la MAP ou à la main :
  • 18 cl de lait tiédi
  • 2 œufs battus
  • 60 g de beurre fondu
  • 80 g de sucre
  • 2 pincées de sel
  • 430 g de farine (T65 si possible – les « beignets » seront plus moelleux)
  • 1 c à c de levure de boulanger
Dégazer la pâte à la sortie de la MAP sur un plan légèrement fariné. Découper et peser des morceaux de pâtes d’environ 70 g pour obtenir 15 beignets. Former une boule en « bordant » la pâte par dessous, poser sur le plan fariné, aplatir légèrement, glisser une forme ronde au milieu pour creuser et trou et l’agrandir en opérant un mouvement tournant avec vos deux index (genre ainsi font font font les trous dans les beignets). Déposer sur une plaque à pâtisserie, en espaçant suffisamment pour permettre à la pâte de lever encore 45 mn. Donner un pshit d’eau tiède sur chacun et enfourner à four chaud à 150 ° ou 160°, cuire entre 5 et 10 mn (Camille conseille de ne pas les laisser dorer sinon on va obtenir des brioches)
Les doughnuts de la honte pour certaine, à manger sans honte pour les autres
CE QUE J’AI OUBLIÉ 1 peu de lait tiédi sucré pour badigeonner avant de faire cuire
1 peu de beurre fondu, du sucre en poudre et de la cannelle pour décorer et parfumer  
Les doughnuts de la honte pour certaine, à manger sans honte pour les autres

Doughnuts au chocolat, peut mieux faire

DU CHOCOLAT POUR ME RATTRAPER

Maintenant que je sais me servir d’une poche à nouilles, grâce aux super vidéo que je vous ai mises et que j’ai suivi à la lettre. Maintenant, il faut que j’apprenne à recouvrir mes friandises de chocolat parce que chaque fois c’est grosse galère en perspective. Heureusement, on a fait la conversation avec ma copine dans la cuisine pendant que j’essayais de faire bonne figure avec mes doughnuts en me battant pour étaler mon chocolat et en me surveillant pour ne pas me lécher les doigts à chaque fois. Bonne nouvelle, j’ai fini par recouvrir les doughnuts, mauvaise nouvelle, l’esthétique est loin d’être au rendez-vous, autre mauvaise nouvelle, pour le brillant y’a un boulot énorme, autre autre mauvaise nouvelle, la texture, ben ça reste du chocolat fondu qui va peut-être durcir. On ne le saura jamais parce que l’excellente nouvelle reste que quand même c’est délicieux. Même si Naimerien les préfère frits. Grrrrrrhhh !!!!
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