Fin de trimestre, bulletins, vacances et échéances diverses : pas le temps pour mon loisir préféré. Pareil pour la
lecture : quasiment aucun comic-book à part un Garth Ennis bien sanglant (Crossed) et trois romans, dont un Ken Follett qui m’aura épuisé mes
soirées.
Au niveau des séries TV, après avoir fini la saison 3 de Big Bang Theory (définitivement fan, je
suis), je saute de Lie to me à Bones que je découvre (assez amusant, des enquêtes qui s’annoncent chaque fois spectaculaires et qui finissent immanquablement par s’effacer
devant les problèmes personnels des protagonistes) tout en me régalant des premiers épisodes de la saison 6 de Dr House.
Enfin, les Défis et Challenges ont été un peu mis entre parenthèses, sans les abandonner
totalement : un Cronenberg de plus, et je m’en suis tenu, avec un peu de retard, au Challenge Post-Apo avec la Bombe.
Comme d’habitude, les titres en couleurs renvoient à des billets publiés ici-même.
Titre
Déjà vu
Support
Note sur 5
American Beauty
oui
TV
4
Sans identité
non
ciné
3,2
la Bombe
non
DVD
4,5
the Taste of tea*
non
DVD
4,6
the Island
non
blu-ray
2,8
Men in black
oui
TV
4
Métal hurlant*
oui
blu-ray
3,8
A history of violence*
oui
blu-ray
4,4
Crossing Guard
non
TV
4
Numéro Quatre
non
ciné
3,2
Détective Dee
non
ciné
3,8
Beowulf, director's cut
non
blu-ray
3,7
Hairspray
non
blu-ray
3,3
Source Code
non
ciné
4
Sacré Graal
oui
DVD
4,5
Total
15
films
Moyenne
3,85
sur 5
Les films marqués d’un * seront prochainement chroniqués.
Trois films de moins que les années précédentes et que le mois dernier, mais une bonne moyenne.
American Beauty : le film a un peu perdu
de son impact mais son cynisme discret et l'excellence de ses interprètes font passer un très agréable moment, sur une bande originale indispensable.
Sans identité : ce film présenté comme une resucée de Taken - à cause de la présence de Liam Neeson - est finalement un thriller un peu plus
dense et moins orienté baston. Cela dit, rien d'original dans cette histoire où le héros, après un accident, n'arrive plus à prouver son identité, sa femme allant jusqu'à nier qu'elle le connaît.
Les présences de Bruno Ganz et du toujours énigmatique Frank Langella illuminent ce métrage efficace qui fait une bonne vitrine à la ville de
Berlin (et une bonne pub à Mercedes).
The Island : un début
façon Age de cristal qui dérive doucement vers des préoccupations plus actuelles, un couple de comédiens glamour mais qui savent aussi payer de leur personne, une seconde moitié menée
tambour battant, où l'action, les cascades, fusillades et explosions écrasent un script qui aurait pu aller nettement plus loin. La fin est plutôt grotesque et accumule clichés et maladresses.
Mais c'est effectivement l'un des meilleurs Bay. L'image du blu-ray est somptueuse.
Crossing Guard est un film âpre et lourd
d’un chagrin inconsolable, illuminé par la prestation de comédiens d’exception.
Numéro quatre s’est avéré être un condensé sympathique de Smallville,
avec des dialogues très creux, des situations formatées pour les ados et plein de références aux comics de mutants. Et à la fin, ils se lâchent et ça pète grave. Jouissif tout de
même.
Beowulf : cette adaptation de la légende du héros nordique par l'équipe qui avait fait
le Pôle Express vaut le coup d'oeil. L'accent est mis sur l'héroïsme, mais non sans se départir d'un certain réalisme historique - afin de mieux inscrire le sujet dans l'imaginaire, à la
manière de la série Thorgal. C'est violent, sanglant et si la 3D pour laquelle le film est prévu occasionne quelques plans à la géométrie outrancière, elle offre aussi des séquences
inédites. Les combats sont très ludiques avec des angles improbables. L'animation laisse parfois un goût amer avec des raideurs dans les attitudes, mais les éclairages et les décors somptueux
font tout oublier. Le director's cut est juste légèrement décevant, on aurait souhaité que l'équipe se lâche un peu plus dans la violence et le sexe car le titre promettait
beaucoup et on sent parfois une sorte d'autocensure grand public malvenue.
Hairspray : lorgnant du côté de Grease (les références, allant du titre à
Travolta, sont nombreuses) avec une construction et une palette de couleurs similaires, une bonne ambiance générale et une époque très proche, le film se rapproche finalement de
Footloose dans son discours : la libération par la musique (plus soul que rock). Ici ce sont les préjugés, tant raciaux que physiques, qui sont visés,
avec une gentille candeur qui masque un problème qui a plombé des générations d'Américains. Il ne faut pas trop chercher de profondeur dans les textes des chansons, conçues surtout pour être
entraînantes. Pour peu qu'on se prenne au jeu, c'est très plaisant et on profite des performances de l'énorme Chris Walken ou de Michelle Pfeiffer. Quant à
Marsden, quoique un peu raide dans ses chorégraphies, il s'avère être un bon chanteur.
Sacré Graal reste un sommet dans le cinéma comique, où les Monty Python font étalage de
tout leur savoir faire, avec des trouvailles simplement géniales, des répliques cultes et quelques personnages inoubliables. Fou-rire garanti dès les premières secondes du
générique.