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Swing Wespelaar 2011 - Wespelaar

Publié le 19 août 2011 par Concerts-Review

Edition 24 pour le free festival de Wespelaar.
Pour y arriver toujours un boxon inimaginable: 37 minutes de trajet indique Google Maps, tu y ajoutes une heure et le compte est bon!
On va pas énumérer tous les pièges, mais sache que traverser Meiser te prend 25' en période estivale (!), quant à la Chaussée d'Haecht, ça fait quinze mois que cette route nationale est transformée en chantier sur lequel jamais personne ne travaille...
Que dis-tu, madame Crevits?
Die Walen...altijd maar klagen!
We love you, Hilde!
19:05.
Après une minute de silence en mémoire des victimes du Pukkelpop, un band local (Keerbergen) investit la scène pour donner le coup d'envoi du festival:
The DeVilles
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Un bluesrock trio né en 2008, ayant gagné le Hagelandrockrally et ayant déjà foulé quelques belles scènes, dont le Maanrock.
Line-up :Daan De Vries-guitar/vocals ( un ex- Way), Evert De Vries-drums/backings, Lexy Laeremans-bass!
Sont jeunes, déterminés, fougueux et zont pas été nourris aux schlagers ou à la panade Milk Inc.: leur truc c'est les Black Keys, Wolfmother, Triggerfinger, les Stones, Cream, Taste etc..
Pendant une petite heure, ils ont dynamité la plaine brabançonne.
Personne ne s'est plaint, leur pot-au-feu c'est pas du maigre, même si la recette n'est pas nouvelle.
Pour l'originalité,tu repasseras, pour la teneur en vitamines tu consommes à volonté!
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'Sick fish', si tu l'as hameçonné dans la Senne, on comprend!- 'You're mine' du rock with balls, avec les images pieuses, style... I took you home to my place... papa et maman étaient sans doute à la messe!- 'Old Skooler' , old school bluesrock- du boogie bien gras: ' Seven things to remember' Daan a de la gueule, son frangin se débrouille comme un chef, Lexy est le studieux de la bande, The DeVilles sont de bons petits diables-le remuant ' Fragments' se trouve sur notre demo- à la slide, l'artisanal: ' Dance to the rhymes of Seasick Steve', faudrait qu'ils envoient une cassette au barbu- puis, le nerveux ' Jerry' de me voir si belle - ' Second life' et une cover: ' Summertime Blues' suivie de 'Time to dance', aussi agité qu'un morceau des Black Box Revelation - le trio termine par un ' Take out your blues' qui balance!


Un bis:
Het eerste nummer dat wij ooit samen speelden, une 'final blues jam' truffée de soli pas cons!
Le 22 août The DeVilles se produisent au HH Festival à Wemmel!
20:50' Bradley's Circus
C'est en septembre 2006 ( Beersel Blues Rock, what a great festival..) que tu fais la connaissance du cirque batave, excellent souvenir!
Depuis les clowns ont fait du chemin: un second effort discographique 'Bang Bang Wa Wee's' ( producer John Snyder qui a travaillé avec Etta James!), une tournée aux States et des critiques élogieuses: leur blues/rock/roots/americana plaît!

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La sexy blonde Mattanja Joy Bradley: Lead Vocals / guitar / Kazoo- le doué, André van den Boogaart: Guitar / Vocals- la méchante rouquine, Lidewij Veenhuis: Blues Harp - la rythmique:-Beewee Nederkoorn - Drums et Joris Verbogt: double bass!

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Dans le vif du sujet dès l'entame, sexy americana ' I can't love you anymore'.
Vais tenter ma chance, Mattanja je l'aime déjà et cette twangy guitare me rend fou!
Du country/rockabilly qui déménage: ' Don't kick a gal that's down' suivi d'un hymne à la New-Orleans, ambiance Mardi-Gras: ' Don't go up on the 4th'.
Anecdote pour introduire 'Wasteland', lors de l'enregistrement dans les Dockside Studios, j'ai eu l'occasion de l'interpréter sur 'Lucille' la guitare de BB King: wooaah...
Immense travail de Lidewij pendant le jazzy voodoo track qui suit avant de voir le Circus embrayer sur un Magic Slim gluant: la rouquine au repos, la guitare de Dédé en vedette!
Retour du mouth harp et un jump blues torride 'I'm a sin', Joris va boire une Primus, ket, je pique ta contrebasse, décide Mattanja.
Wespelaar, la première qui nous balance sa petite culotte reçoit notre nouveau Cd...
Louitje, beau comme l'Elephant Man, lui envoie son fin sous-vêtement, pas lavé avec Ariel, que la belle accroche au pied de micro, tout de suite 25 mouches viennent virevolter autour du calebard marron..
' Please don't throw your underwear': trop tard, Miss!
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Un jazzy gospel Armée du Salut: ' Singing to the Lord' suivi d'une vicieuse guitare métallique, du Eddie Cochran féminin: 'Pussycat' .
Laisse tomber mon vieux Tom Jones, c'est plus de ton âge!
'My babe' chanté par Joris, sa nana a les yeux bleus et youpie..she's coming back to me...
Ladies & gents, the circus is coming to see you soon... en avant pour un cha cha cha rock endiablé!
Et pour se reposer, le late night jazzy/blues: 'Too lonely for too long', du Peggy Lee uit Holland!
Un jour dans un bar y avait une nana, on a bu quelques verres, papoté, ça s'est terminé au plumard, mais ce one-night stand je le regrette déjà... hé, André, tu vas pas nous raconter ta vie, hein, menneke, déjà que les journaux regorgent de trucs du genre, pas vrai DSK?
... well it's six o'clock... a pretty girl...
Ouais, on connaît la chanson, vicelard!
Lidewij s'affaire depuis une dizaine de minutes, un son strident sort de son ampli, un jack récalcitrant?
Tripotage, réglage, c'est reparti pour un country rock que Johnny Cash eut apprécié.
281 dollars, c'est le montant de l'amende que j'eus à régler pour excès de vitesse en Floride, ça m'a inspiré: '90 miles' , du blues nerveux.
On finit par le boogie ' Tomboy Boogie' ( probablement).
Un bis, natuurlijk!
Little Walter: ' Hate to see you go' ... she's my desire , she's my desire....
Yeah, great!
22:55', top of the bill- The Animals & Friends
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Malheureusement sans Spencer Davis qui a dû déclarer forfait.
En juillet 2008 aux Gentse Feesten , les vétérans anglais t'avais tellement impressionné, que pendant une semaine t'a écouté toute leur discographie des sixties.
Depuis tu as vu Eric Burdon & the Animals à Lessines et le doute n'est pas permis, l'âme des bêtes, c'est lui!
Juridiquement la bataille fut gagnée par le drummer d'origine, John Steel, qui n'a jamais quitté le navire, et rien ne permet d'affirmer qu'il n'a pas le droit d'utiliser le nom d'un groupe pour lequel il joue depuis 1962.
En outre, le souriant et élégant John est un gentleman!
Comme à Gand, il est accompagné par le formidable Mick Gallagher ( déjà Animal en 1965) aux claviers, rien que sa présence vaut le déplacement - à la guitare, l'excellent John Williamson- à la basse et aux vocals puissants, le costaud et envahissant, Pete Barton.
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Verdict: les Animals n'ont pas déçu, mais l'effet de surprise n'y est plus et les esprits chagrins te diront, on a vu et entendu un jukebox rempli de oldies, sur scène, il y avait une bande de momies nostalgiques dont la vie s'est arrêtée en 1968.
85% du public par contre a passé un excellent moment en reprenant en choeur des titres ayant bercé leur adolescence, souvent tu fis comme eux!
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Pete annonce 'Baby, let me take you home' de 1964: c'est parti, mon kiki!
Dédié à Chas Chandler et Dave Rowberry, deux animaux enterrés: ' It's my life' .
'I put a spell on you': aurons-nous droit à la même setlist qu'il y a trois ans?
Screaming Jay Hawkins a, en tout cas composé, un must.
Le même n°4: Jimmy Reed ' Bright lights, big city'.
Du tout grand Mickey Gallagher, 'Don't let me be misunderstood': fabuleux!
John Lee Hooker ' I got my eyes on you', un son vintage, du boogie collant!
Pour Spencer Davis, 1966:' Somebody help me' toujours avec Stevie Winwood à l'époque!
Un son de guitare méticuleux pendant 'I believe to my soul' de Ray Charles avant de retourner au UK avec un 'I'm crying' nerveux.
Pas à dire, Pete a du coffre.
Sur l'album 'Instincts' sorti en 2004, un titre composé par John Williamson, dédié à Rory Gallagher: 'Justify my life', une slide piquante. Un petit tour dans les swamps pour aller draguer 'Suzie Q': chaud, chaud!
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Steele quitte ses fûts et vient s'adresser au public en narrant une anecdote datant de 1962: notre premier passage en Belgique, avec Eric on a passé la nuit sur la plage à Ostende, great time, guys!
Tu parles, John.
And now, Sam Cooke: 'Bring it on home' qu'ils enregistrèrent en 1965.
L'ambiance monte d'un cran, Wespelaar jubile: 'Don't bring me down' 1966 et l'anti-war song ' We gotta get out of this place' , le merdier vietnamien parfaitement illustré par le film 'Hamburger Hill' pour lequel l'hymne fut utilisé.
L'horaire nous permet une dernière chanson: John Lee number two: 'Boom Boom'!
Gallagher et Williamson s'amusent comme des collégiens!
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Wespelaar au paradis, un bis s'impose:
la bombe du Spencer Davis Group 'Keep on running' et Marieke aura celle pour laquelle elle a fait le pèlerinage: 'House of the rising sun'!
Avec cette machine à hits t'as pas vu le temps passé, il est minuit quart, Wespelaar passe au bar!
Well I got one foot on the platform
The other foot on the train
I'm going back to my wife
To wear that ball and chain...


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