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Viandes et vins rouges

Par Daniel Sériot

Les viandes qui accompagnent nos repas ( entrecôte sur les sarments de vigne, filet de canard aux épices, queue de bœuf au vin et à la réglisse ) nous donnent l’occasion de continuer nos dégustations de vins de Bordeaux, et de faire le point sur la qualité des vins, après un vieillissement d’une dizaine d’années, dans uns bonne cave. Les vins commentés aujourd’hui ont été bus sur une durée de trois jours, sans mise en carafe.

Saint Emilion : Larmande 2001

La robe offre une bonne profondeur, avec des nuances rubis à pourpre. Le nez est ouvert et net, avec des arômes floraux, de baies rouges (dont la cerises) des notes d’épices douces et un élevage en retrait. L’attaque est veloutée, avec des tannins délicatement enrobés, le vin se déploie par paliers, avec un bon maintien en milieu de bouche. La finale, d’une bonne persistance, caractérisé par une acidité gustative assez basse, est fruitée et épicée avec une légère sécheresse tannique. Les deux dégustations suivantes laisseront une sensation d’amertume en finale. Noté 15,5 lors de la première dégustation.

 

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Saint Emilion : Rol Valentin 2000

La robe est profonde, de couleur rubis à sanguine. L’olfaction est intense et pure; cerises « burlat », mûres sauvages, boites à épices, avec des notes de réglisse et de cacao. La bouche est puissante, avec des tannins mûrs et élégants habillés par une chair serrée, le centre est sphérique et dense avec des fruits (cerises) purs, mûrs et expressifs. La finale est très persistante, soutenue, d’un bon équilibre, veloutée, soulignée par des fruits gourmands, des épices et des notes réglissées. Le vin s’est fort bien tenu sur les trois jours. Noté 17, note plaisir 17,5

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