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Corneil

Par Vava22 @delicesdevaness

CORNEIL

Joli bistrot tenu pendant des années par monsieur Corneil himself, l’endroit vient d’être repris depuis la rentrée de septembre par Charly Kakou, ancien restaurateur et toujours marchand de vin, c’est dire s’il s’y connaît en bons breuvages.

Le restaurant a tout du vrai bistrot parisien : la formule sur ardoise, le patron et sa serveuse en tablier, le beau mobilier en bois et les serviettes blanches en tissu sur les tables.

Quelques habitués s’installent et commandent sans trop réfléchir la formule, on sent qu’ils ont confiance. J’observe à travers le passe-plats le chef et son second en cuisine. Malgré l’étroitesse du lieu, ils travaillent en belle harmonie et les assiettes sortent rapidement, bien présentées. Mes voisins ont l’air de se régaler.

CORNEIL

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Les entrées : coquilles saint-jacques à ma façon, velouté “Dubarry”, véritabe oeuf meurette, soupière d’escargots de Bourgogne et foie gras de canard mi-cuit maison. De 8 € à 12 €.

Nous tentons le foie gras et les coquilles. Une belle tranche de foie gras arrive, accompagnée de sa quenelle de chutney exotique. Il est exquis, pas besoin de rajouter du sel ou du poivre. Bien ferme à la découpe, il fond pourtant dans la bouche. Les quatre coquilles sont présentées dans leur écrin et attendent d’être dégustées sous leur petite émulsion. Une julienne de légumes les met en valeur. Deux entrées réussies.

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C’est un grand carnivore qui m’accompagne ce midi-là, il choisit tout naturellement l’entrecôte et ses pommes grenaille. La viande est saignante comme demandé, et bien grillée sur le dessus, ce qui lui donne ce bon petit goût fumé. Un gros pot de moutarde arrive, nous sommes dans un bistrot souvenons-nous !

Ayant louché sur mes voisins de tablée, je choisis le cabillaud et sa purée de patates douces (comme les Costes peuvent le faire mais en 10 fois mieux vous voyez ?). La cuisson est excellente, la purée crémeuse, un joli plat qui a le mérite de rester léger.

Autres plats proposés à la carte : rognon de veau entier à la graine de moutarde, caille farcie en duo de champignons, dorade en croûte de sel, éventail de magret aux poires. Autour de 20 €.

La carte des vins, au moment où nous avons découvert le restaurant, n’était pas encore complète. Le patron veut l’étoffer et rajouter des références qu’il connaît bien pour travailler avec les viticulteurs depuis quelques années. Je lui fais confiance et goûte le Chardonnay Domaine de Tariquet. Bouteilles de 21 € à 88 € actuellement.

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En dehors du décor, de l’accueil et de la qualité des produits, j’accorde toujours une grande importance aux desserts, trop souvent négligés dans les bistrots, quand on a la chance de tomber sur du fait maison ! Là, ça sent bon  : tarte au citron meringuée maison, crème renversée au caramel à l’ancienne, sabayon de fruits rouges, tarte aux fruits frais “minute”, irish coffee, café gourmand. Tout me tente et je ne suis pourtant pas un bec sucré.

Après le cheesecake, mon dessert préféré est la tarte au citron. Sitôt vu, sitôt commandé. Mon invité opte pour la crème renversée. L’appareil au citron repose sur une délicieuse pâte sablée, il est bien acide et la meringue est comme une crème.

La crème renversée est parfaitement équilibrée. Le chef a copié la recette du patron, j’en ferais bien autant !

Desserts entre 6 € et 10 €.

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Après quelques tests de restaurant non concluants dans la semaine, que c’est bon de tomber sur un vrai bistrot comme le Corneil. Décor sympa, “dans son jus”, jeune chef Julien Commeinhes prometteur, bons produits de saison et maison, service efficace, bravo à eux tous.

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Corneil. 18 rue Condorcet, 75009. Tél : 01.49.95.92.25. Ouvert tous les jours sauf samedi midi et dimanche. Métro Poissonnière.


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