Ce soir, j'ai vraiment pas envie ...

... de décrire les vins bus ce week-end. Mes pensées vont plutôt à ces GI et autres libérateurs "étrangers" (américains, canadiens, anglais mais également africains noirs, sénégalais, congolais et autres oubliés) qui, en 1944, ont laissé leur vie sur les côtes normandes pour nous libérer du fascisme. Aujourd'hui, pauvres cons que nous sommes, nous les avons tués une seconde fois par ce vote aussi pitoyable qu'honteux. 20 % pour la peste brune ! Affreux, affreux, affreux. Un  conseil à nos "alliés", la prochaine fois, restez chez vous comme dirait Hortepen, Guéant et notre tout petit Hongrois (cette sorte de Taz libidineux et belliqueux - alors lui, qu'on le foute définitivement dehors et qu'il reparte dans son sous-pays de croate dégénéré). Nous ne méritons plus le don de votre vie. Vite, les brigades rouges, la bande à Bader et Action Directe, revenez nous et imposez un ordre juste et équitable. Quand même parce que le vin représente le vrai partage entre amis : Saumur blanc, Coulée de St Cyr 2006, domaine de St Just : minéralité, belle acidité de structure, floralité et légère douceur, sans molesse, presque salin en finale, très vibrant. Très Bien. Condrieu, la Berne 2005, Philippe Faury : un classique, pêche, abricot, floralité sur la violette. Gras salivant, glycériné, frais, long. Excellent. Anjou-Villages rouge 2010, domaine aux Moines : un joli rouge, belle maturité du raisin, fruits rouges et noirs, touches réglissées, tannins civilisés presque crémeux, frais en finale. Excellent (merci Tessa). Bordeaux supérieur, château Cablanc, Révélation 2003 : beau bordeaux supérieur sur un registre résiné, notes de tabac, de pins, de terpènes, sur un fond fruité élégant. Encore quelques notes d'élevage en finale mais très agréable. Bien+++. Chassagne-Montrachet, premier cru clos de la Maltroye 2002, château de la Maltroye : fruits rouges, légèrement fumé, une pointe de rusticité noble, astringence mesurée en finale. Très agréable. Très Bien. Coteaux du Layon, SGN 1996, Philippe Delesvaux : pâte de coing, mangue, minéralité charbonnée, équilibre subtil en bouche, entre les sucres et l'acidité. Complexe, équilibré et magnifiquement "gouleyant". Salivant et traçant en finale. Excellent. Bruno Message aux RG s'ils me lisent par hasard : je vous emmerde et allez vous faire foutre (pendant ce temps là, les vrais terroristes ont la paix et les mains libres !)