Les pratiques culturales
L’idée directrice c’est de cultiver la vigne, pour que le raisin, et donc le vin, exprime le lieu (le terroir). La variété des sols et des sous-sol, et les contraintes hydriques (alimentation des calcaires et des argiles par les eaux de sources) font que les pieds de vignes ont des réaction différentes, à une échelle beaucoup plus fine que celle de la parcelle. Il semble que les meilleurs parcelles soient assez riches en eau, ce qui parait paradoxal. On observe à Larcis Ducasse un Ph élevé dans les sols et sous-sols et un Ph plus faible dans les vins, ce qui est assez contradictoire avec un substratum à dominante calcaire
De tout ceci découle la nécessité de travailler la vigne en fonction de la vigueur et du comportement de chaque pied, et ceci dès la taille.
La taille est réalisée en « guyot double » avec 4 bourgeons, elle est adaptée à la puissance de la souche. Ensuite viennent les travaux classiques, à partir de la fin Avril à début Mai : ébourgeonnage, effeuillage, éclaircissage. L’éclaircissage a pour but de défaire les paquets de grappes, et d’éliminer les raisins « mal formés », il ne s ‘agit donc pas de vendanges vertes, qui, elles, ont pour objectif de modifier les rendements (il faudrait enlever 40% des grappes pour commencer à réduire les rendements !!!)
Le travail des sols est assez classique : fumure (si c’est nécessaire), labours, avec un outil rotatif, décavaillonnage, puis enherbement naturel .Des produits préconisés en agriculture biologique sont utilisés pour la lutte contre l’oïdium et le mildiou Le produit antibotrytis n’est pas « bio », car il s'est révélé peu efficace. Le seul produit antibotrytis performant, permis en agriculture biologique, est autorisé en Allemagne, mais pas en France !!!! Des travaux de drainage sont actuellement en cours pour réduire la pression hydrique, et canaliser l’écoulement des eaux (pluies orageuses et sources).