Quelques vues extérieures
Quelques vues intérieures
Château Chalon
L'ancien établissement monastique pour femmes de Château Chalon est attesté de façon certaine en 869, sous la mention de abbatiola carnonis castrum. Aujourd'hui pratiquement totalement détruit, il ne subsiste que quelques vestiges comme le porche d'entrée et le Froid Pignon (hôtellerie).
L'église paroissiale Saint-Pierre
couverte de lauzes montre l'association d'un art
roman tardif et du premier art gothique.
L'abbaye bénédictine de Baume-les-Messieurs
est signalée dès 869, sous la forme d'une cellula dépendant de l'abbaye féminine de Château-Chalon. La restauration de cet ancien monastère est confiée à l'abbé
Bernon (abbé de Gigny) vers 880, qui partira ensuite fonder Cluny en 909-910. Historiquement "Mère de Cluny", elle en deviendra sa fille au XII° siècle. Son essor commence au XI° siècle, avant de prendre provisoirement le titre d'« abbaye impériale ». Sécularisée au XVIII° siècle, les moines y devinrent alors des chanoines. A la Révolution, ils quittèrent
l'abbaye qui fût partiellement vendue à des particuliers. Aujourd'hui, certains éléments de l'église abbatiale Saint Pierre constituent encore les rares vestiges du
premier art roman jurassien.
Vues plongeantes depuis Granges et les échelles de Sernu
L'église abbatiale et quelques bâtiments annexes
Gigny sur Suran
L’église abbatiale Saint Pierre de Gigny-sur-Suran, vestige de l'abbaye fondée vers 880 par l'abbé Bernon, constitue l'un des monuments les plus importants de l'art roman jurassien. Elle servit d'ailleurs de modèle à la première église de Cluny.
Plusieurs bâtiments subsistent autour de l'église aujourd'hui : les
maisons du Chapitre, la maison du Chambrier et la maison du
Prieur.
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Bruno
