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Wws - davos du vin 2012 (2)

Par Mauss

Voilà, la quatrième édition du WWS à Villa d'Este est passée, avec une belle journée ensoleillée et une journée de pluie romantique à souhait.

La qualité de l'événement est fondamentalement liée à la qualité des participants qui venaient de 22 pays différents, avec cette année un beau contingent russe et quelques indiens qui découvraient cette région européenne qui les a enthousiasmés.

Et on ne peut pas ne pas citer le cadre magique de la Villa d'Este, et surtout son personnel qui est véritablement un "benchmark" du service hôtelier tel qu'il doit être dans ce type de maison.

On ne va pas gloser sur les aigris qui ne comprennent strictement rien à notre démarche. Qu'on se défende face à des critiques intelligentes et justifiées, c'est une règle qu'on a toujours respectée ici. Qu'on essaie de dire à des crétins de première catégorie qu'ils ne s'élèvent pas - loin de là - dans les diatribes inutiles, c'est vain. Qu'il s'agisse de ceux qui écrivent sur leurs blogs en interdisant des commentaires ou qu'il s'agisse d'un zozo - plus intelligent - qui exprime sa bile dans des messages privés bouffis de jalousie superfétatoire, c'est idem. Je garde la grosse Bertha pour des zeus qui la méritent. Passons.

Je ne vais pas non plus parler des vins qui ont été dégustés, servis, proposés dans les 3 dégustations "verticales". Les commentaires de Jérôme Perez et Oliv sur LPV (ICI et LA) ainsi que ceux de Nicolas de Rouyn (ICI) sont parfaitement écrits, et en totale liberté de jugement, cela va de soi.

L'organisation d'un tel événement nécessite une rigueur qui, en l'état actuel des choses, est loin d'avoir atteint ses minima. Il y a eu des petits couacs, des choses mal définies, des informations pas assez claires, quelques flottements qui montrent à quel point "gérer" 250 personnes parlant des langues différentes, ce n'est vraiment pas facile. Il va falloir qu'on s'entoure de professionnels sans pourtant que cela ne change le style "familial" qui est un peu notre marque de fabrique. Ce n'est surtout pas un salon de business et cela ne le sera jamais. C'est avant tout un lieu d'échanges où chacun est au même niveau.

Et comme l'a montrée avec panache la dégustation des Grands Echézeaux et Richebourg du Domaine de la Romanée-Conti, les participants ont clairement exprimé leurs points de vue dans une totale liberté de commentaires. Cela a été noté par tous, et cette liberté est essentielle à la tenue de ces dégustations. C'est assez rare pour être souligné.

Le dîner du vendredi soir où on avait proposé aux participants d'apporter une ou deux bouteilles à partager à leur table a été un moment fort d'échanges, et croyez bien qu'il n'y avait pas que des étiquettes ! 

Qu'il me soit permis aussi de remercier nos amis musiciens qui ont dû affronter des retards dont je fus le seul responsable. Décidément, il y a des choses à améliorer.

Mais pas de misérabilisme : je suis particulièrement fier de la qualité des conférenciers, quand bien même certains thèmes ne pouvaient pas plaire ou  intéresser tout le monde : c'est un peu le lot de ce type d'événement. Je soulignerai ici la qualité exceptionnelle du séminaire où sont intervenus, dans un dialogue magistral, Olivier Duha et Hubert de Boüard. On a beaucoup appris. Tout a été filmé en entier et fera l'objet d'un DVD. On écrira aussi un billet sur le sujet passionnant qui a été traité par ces deux conférenciers où je me suis permis d'intervenir en disant bien que si Parker était le maestro pour Bordeaux et le Rhône, en Bourgogne, son influence = 0. Bref : toujours relativiser. Le film complet de cette conférence sera proposé rapidement. Et idem d'ailleurs pour les autres, dont celle de Galloni qui a été étonnante d'humilité et de vues simples et si justes sur la critique du vin.

J'écrirai un autre billet sur le prix "LALIQUE-VILLA D'ESTE" qui a été remis à un producteur d'exception, non seulement pour la qualité de ses crus, pour sa vision du grand vin et des terroirs, mais aussi pour son aura, son charisme et le respect qu'il impose si naturellement à ceux qui le connaissent : Monsieur Helmut Dönnhoff.

Un dernier mot pour remercier également Antonio Galloni. Cette plume n° 1 du WINE ADVOCATE de Parker, qui aurait pu, discrètement ou non, jouer les vedettes, a fait preuve d'une humilité, d'une simplicité, surtout dans sa vision du rôle de journaliste, qui a été remarqué par tous. 

Un grand merci à nos Partenaires sans lesquels, c'est simple, cette réunion annuelle ne pourrait avoir lieu.

QUELQUES PHOTOS

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Une assemblée attentive

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Une leçon magistrale sur la vie du vin, sur le rôle du temps et du "climat"

 

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Le Prix "LALIQUE-VILLA D'ESTE" remis à Helmut Dönnhoff (à droite, le DG de l'hôtel : Danilo Zucchetti)

dfc

Beaucoup d'échanges lors des petits-déjeuners

UN CLIN D'OEIL QUE M'ENVOIE LE SIEUR COUPEZ

 

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