Magazine Cuisine

Hermitage...de Sorrel et Châteauneuf du Pape

Par Daniel Sériot

Les lecteurs anglophones pourront lire les chroniques du blog en anglais, avec 72 heures de décalage, ici ( http://www.webflakes.com/diary-of-a-lover-of-the-right-bank.html)

Pour accompagner quelques viandes, nous avons ouverts des vins du Rhône ( nord et sud). Comme nous en avons pris l’habitude, les vins sont dégustés en bouteilles, pour eux-mêmes, puis avec le plat,   sur une durée de trois jours, et maintenus à une température de 13° entre chaque dégustation. La première bouteille commentée a eu une évolution assez inhabituelle. L’Hermitage 2007 de Sorrel s’est offert très agréablement le premier jour, mais son évolution a été défavorable les deux jours suivants, avec des amertumes marquées (pour moi rédhibitoires) et des sensations végétales assez prononcées.

guadet vignes et chateau neuf du pape 012
guadet vignes et chateau neuf du pape 016

Le deuxième vin de ce billet, était très bon le deuxième jour, et l’est resté à la fin de la dégustation, et sans surprise, tout à fait conforme au style de cette propriété.

Les vins ont été bus avec un pigeon et sa sauce au foie gras (Hermitage) et un lapin de garenne cuisiné à la menthe fraîche et  au chèvre frais  (Châteauneuf du Pape)

 

Sorrel : Hermitage 2007 (rouge)

guadet vignes et chateau neuf du pape 014

La robe est soutenu, de couleur pourpre à carmin, le nez, net et ouvert, évoque le poivre (intensément) les cerises (fruits et noyaux) le cassis (fruit et feuille), les fleurs séchées, et des notes fumées. L’attaque est veloutée, les tannins sont fins, habillés par une chair délicate, la construction est longiforme, avec un corps allongé, assez plein, rehaussé de fruits frais et expressifs. La finale est persistante, un peu plus tannique, mais d’une douceur tactile agréable, fraîche, fruitée, épicées et poivrée, avec de légers amers en ultime sensation. Le deuxième jour, la finale est marquée par des amers plus marqués et des notes végétales. Noté 15, même note plaisir(le premier jour).

Châteauneuf du Pape : La Janasse 2005

La robe est assez profonde, de couleur sanguine, l’olfaction est avenante et expressive, avec des arômes de cerises kirschées, de petites baies noires, de tapenade, d’épices variés, et de chocolat. La bouche est puissante, avec des tannins structurants, qui donnent du corps et de l’énergie au vin, dans un centre solidement charpenté, charnu et fruité. La finale est persistante, soutenue, avec des tannins un peu plus fermes, d’une bonne expression aromatique (fruits, épices, plantes aromatiques, chocolat), et d’un bon équilibre, si la température est ajustée. Noté 16, même note plaisir.

 


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Daniel Sériot 20615 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines