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Dois-je faire dans le truisme?
Dois-je répéter, année après année, que les vins conseillés ou élaborés par Stéphane Derenoncourt sont des vins de terroir?
Doit-on attendre des miracles? Faut-il espérer gommer entièrement la rusticité tannique des terroirs des Côtes de la rive droite (Fronsac, Bourg, Blaye)? Tiens, je n’ai pas envie d’ajouter Castillon, cette année.
Soit, la rive droite, nous savons qu’il la maîtrise, mais après avoir goûté des vins de la rive gauche qu’il conseille, alors on s’aperçoit qu’il possède une belle maîtrise (avec ses équipiers, et je le dis une Belle Equipe) des sols et des sous sols de la rive gauche, et il fallait du tact et du doigté dans ce millésime, qui ne semble pas avoir grand-chose d’intellectuel, mais plutôt qui exigeait du manuel et du pragmatique.
Soyons classique : Les Premiers Grands Crus Classés sont au rendez vous:
Pavie Macquin : fruité, intense, construit, très plein, frais et long 94-96
Larcis Ducasse : expressif, raffiné, sensuel, frais allongé, fruitée et floral 93-95
Beauséjour Duffau Lagarrosse : fruits et fleurs intenses, un nez, je l’ose, presque minéral, sensations ascendantes, avec une matière serrée qui n’en impose pas. Finale ouverte, évasée, fruitée, épicée et saline 93-95 (voire plus en bouteille). Je ne pense pas que ce vin fasse l’unanimité (doux euphémisme).
Berliquet ; frais, juteux allongé, dynamique, avec des fruits séduisants : 91-93.
Comment, je sens comme des reproches, je n’ai pas parlé de Clos Fourtet, de la Gaffelière..
Vous dire qu’ils sont excellents serait banal, mais j'ai l’impression que vous êtes en attente de commentaires des très beaux vins abordables en prix. C’est prévu, et parmi ces petites perles, il y a aura même des vins dont vous n’aurez jamais entendu parler…
A suivre…