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Primeurs 2012 à Bordeaux : premier aperçu à Pessac Léognan

Par Daniel Sériot

Les lecteurs anglophones pourront lire les chroniques du blog en anglais, avec 72 heures de décalage, ici ( http://www.webflakes.com/diary-of-a-lover-of-the-right-bank.html)

Une belle dégustation avec des vins plus mûrs qu’en Médoc (pour les vins rouges, bien sûr), dans l’ensemble. Dans des styles qui peuvent être différents, les propriétés dotés des conseillers reconnus ont élaborées des vins mûrs, veloutés, pleins, construits avec des structures allongées, aux tannins bien maîtrisés, avec à ce stade des élevages bien maîtrisés, qui laissent la part belle aux fruits, sans jamais les dominer, ce qui prouve la richesse et la qualité du millésime dans cette appellation. Nous sommes loin d’un millésime cache misères où il faut dissimuler derrière l’élevage un manque de matière.

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Quelques réussites, avant de détailler les commentaires la semaine prochaine :

Pape Clément : très fruité, dense, charnu, très velouté et long (94-96+)

Smith Haut Lafitte : délicat, sensuel, savoureux, et allongé (94-95)

Malartic-Lagravière : séduisant, riche en goût, construit, frais et très persistant (94-95)

Domaine de Chevalier : précis, juteux, charnu, mûr, frais, et étiré

Les Carmes Haut Brion : fin, pur, grand fruit, fusiforme, très velouté (93-94)

Et ça se bouscule au portillon, comme une heure de pointe dans le métro parisien…


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La dégustation des vins blancs est passionnante : des raisins cueillis à peine mûrs (très bourgeon de cassis), d’autres plus mûrs, et enfin des baies bien mûres. Quel choix dans un millésime 2012 marqué par un mois d’août chaud (deuxième quinzaine) ? Des choix difficiles, pour éviter la sous maturité des Sauvignons et une certaine mollesse, pour des raisins trop mûrs. Je reviendrai sur cette question très intéressante ultérieurement.

J’ai, pour ma part, retenu :

Un immense Pape Clément : plein, harmonieux, riche, fruité et long, porté par une acidité gustative sous jacente sur l’ensemble de la dégustation (95-97)

Domaine de Chevalier : pur, allongé, très fruité, tonique dans sa finale (94-95)

Smith Haut Lafitte : floral, intense, frais, charnu, et long (93-94),

Ce tiercé laisse très près un beau peloton groupé, nous en reparlerons…


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A suivre…


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