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Dégustation à l'aveugle de vins de la rive droite du millésime 2010

Par Daniel Sériot

Les lecteurs anglophones pourront lire la traduction sur webflakes (Diary of Lover of right bank), avec quelques billets de décalage... Lire ICI

Comme chaque année, à la fin du premier semestre, notre club de dégustation s’intéresse aux vins du dernier millésime bordelais mis en bouteille. Cette séance est consacrée au vin de la rive droite du millésime 2010. Les vins choisis proviennent des caves des différents participants et plusieurs appellations de la rive droite sont représentées. La dégustation est préparée par Isabelle, qui goûte les vins, mais ne les évalue pas. Les bouteilles ont été mises en carafe 4 heures avant le début de la dégustation, et les vins ont pu être regoûtés, avant la fin de la séance, et le nom des propriétés dévoilées.

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Castillon-Côtes de Bordeaux : Clos Puy Arnaud


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La première dégustation laisse percevoir les qualités observées lors de la dégustation bouteille découvertes ( ici). Le vin regoûté en fin de séance, avant la fin de la dégustation à l’aveugle, présente, pour ma part, des notes animales, au nez comme en bouche. Non noté. Les autres participants le pénalisent, mais l’évaluent. Moyenne du groupe 13,75

Saint Emilion : Château de Pressac


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Le nez est expressif et net, avec des arômes de cerises, de léger cassis et des notes épicées. La bouche est délicate, très veloutée, avec des tannins fins et bien tramés dans un centre d’une bonne densité, finement texturé, et des fruits suggestifs. La finale est allongée, persistante, fraîche, élancée, soulignée par des fruits avenants et des épices douces. Noté 16, moyenne du groupe :15,50

Saint Emilion : Mangot « Quintessence »


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L’olfaction est intense et avenante, avec des arômes de cerises noires, de mûres, de boite à épices, avec des notes réglissées. L’attaque est moelleuse, les tannins mûrs sont enrobés par une chair bien formée et charpentent le vin dans un corps sphérique et plein, agrémenté de fruits expressifs. La finale est très persistante, fraîche, avec des tannins un peu plus fermes, d’une très bonne expression aromatique (fruits, épices). Noté 16,5, moyenne du groupe 15,31

Montagne Saint Emilion : Beauséjour Cuvée 1901


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Des aromes de violettes, de soupe de fruits noirs, et d’épices variées s’expriment à l’aération. La bouche est puissante, corsée, charnue, veloutée, rehaussée par des fruits intenses. La finale est très persistante, soutenue, fraîche, d’une belle qualité aromatique, avec les saveurs décelées à l’olfaction. Noté 16,5, moyenne du groupe 15,25. Un vin qui a un peu divisé les dégustateurs


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