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Dégustation à l'aveugle de vins de la rive gauche du millésime 2010 (fin)

Par Daniel Sériot


Les lecteurs anglophones pourront lire la traduction sur webflakes (Diary of Lover of right bank), avec quelques billets de décalage... Lire ICI

Un deuxième vin pirate s’est invité dans cette dégustation. Un des participants avait acheté, chez un caviste une bouteille de Clos Manou 2010, à l’ouverture du coffret, avant la préparation du vin mon épouse a trouvé une bouteille de Clos Puy Arnaud 2010 !

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J’évoquais hier l’amélioration des vins après 24 heures de carafe, Mayne Lalande a évolué différemment, dès le soir qui a suivi la dégustation. Les fruits sont devenus plus ternes, les tannins se sont durcis, et la finale s’est faite plus austère.

Voici les trois meilleurs vins de cette dégustation à l’aveugle

1)   Médoc : Les Ormes Sorbet15,83

2)   Saint Emilion : Berliquet 15,80

3)   Margaux : Paveil de Luze15,50

Margaux : Paveil de Luze 2010

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Le nez séduisant et expressif évoque les violettes, le jus de cassis, les cerises, avec des notes d’épices douces, de roses, et d’élevage de qualité. La bouche est élégante, avec des tannins fins enrobés par une chair très veloutée, allongée dans sa construction, d’une bonne densité dans un centre rehaussé de fruits gourmands. La finale est très persistante, allongée, bien dessinée, fraîche, et savoureuse (fruits, épices, notes florales). Noté 16,5, moyenne du groupe 15,50

Listrac-Médoc : Mayne Lalande 2010


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L’olfaction est ouverte et nette, avec des arômes de fruits variés (cerises dominantes) et des notes épices et florales. La bouche est veloutée, les fruits sont gourmands et expressifs, le milieu de bouche charnu, est bien tenu par des tannins un rien plus fermes. La finale est persistante, fraîche, soutenue, très fruitée, avec de fines épices. Noté 16, moyenne du groupe 15,40

Castillon-Côtes de Bordeaux : Clos Puy Arnaud 2010

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De nombreux dégustateurs ont observé un manque de netteté sur cette bouteille, et pour certains des défauts. Le vin n’a pas été évalué. Le vin regoûté 24 heures plus tard, n’avait à mon avis pas de défaut. La finale présentait toujours une acidité gustative vive, presque citrique qui semble être la caractéristique du cru dans ce millésime. Il convient de le souligner.


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