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Des vins de Margaux du millésime 2010

Par Daniel Sériot


Les lecteurs anglophones pourront lire la traduction sur webflakes (Diary of Lover of right bank), avec quelques billets de décalage... Lire ICI

J’ai dégusté, lors du Week-End des Grands Crus au mois de mai dernier, une série de vins de l’appellation Margaux du millésime 2010. Je débute aujourd’hui les commentaires de ces vins. Cette appellation offre des profils de vins assez variés, dans l’ensemble les vins sont plus austères que ceux de l’appellation Saint Julien. Les dégustations sont conformes à ce que nous avons pu approcher en primeurs. Pour les vins les plus séduisants, il faudra s’armer de patience pour en profiter à leur optimum.

Les robes sont très colorées, assez profonde à profonde.

Brane- Cantenac 2010

Le nez est ouvert et élégant, avec des arômes floraux, des fruits noirs et des notes épicées. La bouche est veloutée, les tannins mûrs et fins sont bien enrobés par une chair délicate, et se trament dans un corps dense et fruité. La finale est allongée, fraîche, d’une bonne expression aromatique ( fruits et légères épices) avec des notes d’amertume qui se fondront avec le temps. Noté 16,5/17

Cantenac Brown 2010

Des arômes de violettes, de cassis, de cerises noires, et d’épices douces soulignent une olfaction avenante et d’une bonne intensité. La bouche, de construction allongée est pleine, très veloutée, rehaussé de fruits purs et expressifs, le centre est bien tenu par un corps fusiforme compact agrémenté de fruits charnus. La finale est très persistante, fraîche, bien dessinée, et savoureuse. Noté 17/17,5

Dauzac 2010

Le nez laisse entrevoir des arômes de fruits légèrement chaleureux, nuancés de notes florales. La bouche est souple, assez svelte, construite en finesse, avec des fruits à l’expression modérée. La finale, de longueur normale, d’une bonne fraîcheur manque un peu d’éclat dans sa palette aromatique, elle est ponctuée par de légers amers. Note potentielle 15

Desmirail 2010

Un vin , peu expressif à tous les stades de la dégustation, de légères sensations fruitée à l’olfaction comme en bouche, une matière souple et effilée sans rigidité tannique, mais avec un manque de souffle, à ce stade de la dégustation. Non noté


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