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Saint Emilion et Médoc dans le millésime 2009

Par Daniel Sériot


Les lecteurs anglophones pourront lire la traduction sur webflakes (Diary of Lover of right bank), avec quelques billets de décalage... Lire ICI

Nous débutons la série des vins rouges servis par Pascal à l’aveugle. Le premier vin a des accents un peu sudistes, et paraît un peu fatigué en bouche, difficile à situer. La bouteille ne semble pas être représentative du cru et du lieu, ce que confirme Pascal. Un deuxième verre nous est proposé, issu d’une bouteille juste ouverte, nous nous retrouvons sur nos terres de la rive droite, avec un vin fort plaisant qui ne renie pas son millésime 2009, très mûr, et solaire.

Le deuxième vin dégusté est excellent, d’une maturité impeccable, doté d’une bonne fraîcheur et de fruits purs et intenses. Il faudra l’attendre un peu pour davantage de complexité. C’est très certainement une des plus belles réussites de son appellation, dans ce millésime, qui a été commercialisé à un prix très raisonnable (autour de 20 euros).

A noter que ces deux vins de Bordeaux étaient encore bien ouverts.

Saint Emilion : Les Trois Origines 2009

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La robe est profonde de couleur violine, le nez net et expressif évoque les cerises légèrement kirschées, le cassis, les épices douces, avec des notes de zan, et un élevage de qualité au deuxième plan. La bouche est charnue, avec des tannins mûrs enrobés par une chair bien formée, le centre est plein, ample, tour en conservant une belle finesse de texture, rehaussé de fruits gourmands. La finale est très persistante, d’un bon équilibre mariant une bonne douceur tactile et une belle richesse de matière, inhérente au millésime, avec des saveurs de fruits bien mûrs, de fines épices et des notes réglissées. Noté 15,5/16, même note plaisir

Médoc : Potensac 2009

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La robe est très soutenue de teinte sanguine, l’olfaction est séduisante et d’une bonne intensité, avec des arômes de jus de cassis, de baies de sureau, et de fines épices, avec un élevage bien en retrait. La bouche est élégante, dans une construction allongée, avec des tannins fins et mûrs, bien tramés dans un corps fuselé, charnu et dense, à la texture très veloutée agrémenté de fruits purs et expressifs. La finale, est soutenue, étirée, délicate, d’une bonne fraîcheur, avec des saveurs avenantes de fruits noirs et de fines épices. Noté 16,5, note plaisir 16,5

 

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