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Château Beauséjour (Montagne Saint-Emilion) et La Maurianne ( Puisseguin)

Par Daniel Sériot


Les lecteurs anglophones pourront lire la traduction sur webflakes (Diary of Lover of right bank), avec quelques billets de décalage... Lire ICI

Mon ami Joseph m’invite, début septembre, à partager un déjeuner dans son Hostellerie de Roques à Puisseguin. Comme à notre habitude nous servons nos bouteilles à l’aveugle l’un pour l’autre. Le Vouvray sec de Foreau du millésime 2007 est hélas oxydé. Le vin blanc du Château Turcaud 2012 ( Entre-Deux-Mers) est fidèle à ses qualités habituelles : floral, fruité et frais.

Le Charme de château Beauséjour 2006 semble rencontrer un enthousiasme modéré auprès de la clientèle du restaurant, il commence à être marqué par des saveurs tertiaires, au détriment des fruits, avec des tannins un peu fermes. C’est un vin à boire jeune, pour profiter d’un fruité alors très plaisant.

La Mauriane 2005, cuvée parcellaire du Château Rigaud à Puisseguin sur sous-sols argilo calcaire, est encore une fois réussie, et d’une excellente régularité depuis 2001. Le vin issu du riche millésime 2005 a encore besoin de quelques années pour offrir son profil le plus séducteur.

Montagne Saint-Emilion : Le Charme de Château Beauséjour 2006

Beauséjour 1901

La robe est assez profonde, de couleur rubis, le nez net et ouvert évoque les épices douces, le sous bois, avec des fruits en arrière plan. La bouche est assez tannique, mais tempérée par une chair fine, les tannins sont un peu plus fermes dans un centre, plus épicé que fruitée. La finale d’une persistance normale, d’une bonne fraîcheur, avec des tannins toujours un peu fermes est caractérisée par des saveurs d’épices, de fruits discrets et des notes légèrement réglissées. Noté 13. Un vin qui aurait du être bu, plus jeune sur le fruit.

Puisseguin-Saint-Emilion : La Mauriane 2005

La Maurianne (2)

La robe est profonde, avec un liseré de teinte sanguine. L’olfaction est avenante et d’une bonne intensité, avec des arômes de soupes de fruits noirs variés (cerises noires dominantes), de boites à épices, avec des notes de violettes et de légère réglisse ; l’élevage en retrait commence à se fondre. L’attaque est pleine, avec des tannins tramés serrés offrant de la densité, de l’ampleur (sphéricité) dans un centre, charnu rehaussé de fruits expressifs. La finale est allongée, avec des tannins un peu plus fermes, soutenue, d’une bonne fraîcheur, avec des saveurs fruitées, épicées, et légèrement réglissées éloquentes. Noté 16, note plaisir 15,5


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