Magazine Cuisine

Cornélie 2010 (Haut-Médoc) et Léoville Barton 2001 (Saint Julien)

Par Daniel Sériot

Les lecteurs anglophones pourront lire la traduction sur webflakes (Diary of Lover of right bank), avec quelques billets de décalage... Lire ICI

IMGA9510

Nous avons ouvert deux vins de la rive gauche bordelaise pour terminer cette troisième semaine du mois de novembre. Patrick Grisard laissait entendre sur les réseaux sociaux que Cornélie 2010 se goûtait bien en ce moment. Notre dégustation le confirme totalement. Le vin a été mis en carafe deux heures avant d’être servi, et s’est très bien apprécié dès le premier jour, et un peu plus épanoui les deux jours suivants.

Pour accompagner des tranches de gigot d’agneau poêlées avec des cèpes que j’ai ramassés, nous avons choisi une bouteille de Léoville Barton 2001, mis en carafe deux heures avant d’être goûté.  Un vin excellent (sur les trois de la dégustation), qui flirte avec le grand vin, une des réussites majeures de la rive gauche dans ce millésime. Il peut commencer à être bu dès maintenant, en l’aérant, il sera à son meilleur niveau d’ici trois ans. L’accord mets/vin a très bien fonctionné tant en termes de saveurs que de texture.

 

Haut-Médoc : Cornélie 2010

IMGA9509

La robe est assez profonde, avec des reflets de teinte sanguine. L’olfaction est avenante et expressive, avec des arômes de cerises, de fines épices douces (baies de Setchouan) et des notes de cassis et de violettes. La bouche est délicate en attaque, avec des tannins au toucher velouté, le milieu de bouche offre un corps plein, fuselé et charnu, agrémenté de fruits épicés et purs. La finale est très persistante, fraîche, dynamique avec des saveurs séduisantes (fruits, épices, et notes florales). Noté 16, même note plaisir

Saint Julien : Léoville Barton 2001

IMGA9510

La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine à violine, sans aucun signe d’évolution. Le nez élégant et intense évoque la crème de cassis, la boite à cigares, les épices douces, avec des notes d’encens, de cèdre et d’élevage de qualité quasiment intégré. L’attaque est nette, droite, les tannins sont fondus, avec un séduisant velouté de texture, et tramés serrés dans un corps dense et ample, rehaussé de fruits charnus (cassis très pur). La finale est longue, puissante, mais domptée par une bonne douceur tactile, harmonieuse, fraîche et complexe (saveurs décelées à l’olfaction). Noté 17,5 note plaisir 16,5.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Daniel Sériot 20615 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazines