Poggio di Sotto

Lors de notre réunion d'hier soir du Club Bristol Grand Cru, superbe dîner préparé par le Chef Eric Fréchon (***) et le Chef Sommelier Marco Pelletier autour d'une petite série de crus de cette propriété mythique en DOCG Brunello di Montalcino.

Récemment acquise par la famille Bertarelli, déjà propriétaire de Grattamacco (Bolgheri) et de ColleMassari (Montecucco), ce petit bijou toscan produit trois crus qui méritent une visite attentive.

Des crus que les visiteurs du Grand Tasting pourront déguster sur le stand de la propriété.

Les vins servis Une nouveauté italienne qui fera du bruit Oignon rosé de Roscoff, Royale de lard fumé et girolles… Avec une crème envoûtante à souhait Cochon fermier, cuisiné de la tête aux pieds, écrasée de pomme ratte au beurre salé et truffe noire Fin sablé au chocolat, crème glacée à la vanille et noix de pécan caramélisées LES VINS Grattamacco (blanc) 2011Rosso di Montalcino 2006Brunello di Montalcino 2004Brunello di Montalcino Riserva 2005Scosciamonaca 2007  Présentés par Claudio Tipa qui dirige ces propriétés, ce fut l'occasion d'apprécier des vins où l'élégance le dispute à la finesse. Ce sangiovese si particulier, sensiblement différent du sangiovese en chianti, est véritablement ce qui se rapproche le plus, en Italie, des grands crus de la Côte de Nuits (comparaison bien plus évidente qu'avec les grands nebbiolo du Piémont). Avec les mets préparés par Eric Fréchon, ce fut des mariages fascinants. Ce n'est pas toujours évident de constater à quel point certains crus trouvent une telle plénitude d'expression. Le dernier vin est une création de Claudio Tipa qui souhaitait doter l'appellation Montecucco d'un vin qui ne soit pas une copie de Vin Santo, mais qui puisse offrir, en finale, une acidité, une fraîcheur particulièrement singulière. Ce cru est basé sur 50 % de sangiovese et 50 % d'aleatico, un cépage rare cultivé sur l'île d'Elbe et au bord d'un lac situé entre Firenze et Rome. Ce n'est pas un vin sec, et on ne peut pas le définir comme "doux". Il va falloir trouver un mot qui puisse traduire clairement sa spécificité. Un peu comme Egon Müller qui n'aime pas qu'on définisse ses vins comme "doux".
 Le nom, maintenant déposé, se traduit sommairement par les "Cuisses de la moniale", mais en fait, c'est aussi le nom d'une prune particulière qu'on ne trouve que dans cette région toscane.  Une telle soirée ne peut être réussie que si les hôtes développent une convivialité à la hauteur. On va faire bref : ce fut, en ce sens, totalement réussi. Merci à ce Domaine de nous avoir offert cette opportunité de découvrir des crus italiens de toute beauté.