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Châteauneuf du Pape et appellations limitrophes dans le millésime 2007 à l'aveugle (1)

Par Daniel Sériot

Les lecteurs anglophones pourront lire la traduction sur webflakes (Diary of Lover of right bank), avec quelques billets de décalage... Lire ICI

La dernière séance pour l’année 2013 de notre club de dégustation a été dédiée aux vins de Châteauneuf du Pape et des appellations limitrophes dans le millésime 2007.

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Les vins ont été préparés par mon épouse qui goûte aussi les vins, mais ne participe pas à l’évaluation. Ils ont été mis en carafe entre quatre et sept heures avant le début de la réunion en fonction de leur appellation et des informations qu’elle a recueillies par divers canaux (internet, propriétés et expérience personnelle).

Les vins ont été goûtés une première fois, puis revus une heure plus tard avant le dévoilement des étiquettes. Les vins sont commentés dans l’ordre de la dégustation. Le Châteauneuf du Pape 2007 de Charvin s’est mal présenté lors de son premier passage, (contracté et amère) un peu mieux une heure plus tard. Nous l’avons regoûté le lendemain, avec 24 heures supplémentaires d’aération; il était superbe exprimant des saveurs de grenache mûr, dense, concentré, long, avec une finale mentholée ponctuée par de légères notes de végétal noble (thé noir).

A laisser vieillir une dizaine d’années en cave pour un plaisir maximum et se régaler d’un des meilleurs vins de cette propriété.

Les vins sont servis à une température autour de 15°

Côtes du Rhône : Château des Tours 2007

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La robe est assez profonde, de teinte grenat, très légèrement évoluée au bord du disque. Le nez net et expressif évoque les cerises bien mûres, les fraises sauvages, la boite à épices, avec des notes d’herbes aromatiques. La bouche est allongée, assez puissante, les tannins sont fins avec un toucher de bouche très velouté, un centre concentré, assez charnu fruitée et épicé. La finale est très persistante, appuyée, avec des saveurs d’orange s’ajoutant à celle décelées à l’olfaction, mais un peu lourde et chaleureuse ce qui nuit à l’équilibre et à l’harmonie du vin. Noté 14,5

Vin de Table de France : Marcel Richaud : L’Ebrescade 2007

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La robe est assez profonde, de couleur violine à sanguine ; l’olfaction est avenante et généreuse, avec des arômes de cerises noires, de jus de cassis, d’épices variées (dont un léger poivre), avec des notes fumées et de sous-bois. La bouche est riche, corsée, concentrée, d’un élégant soyeux de texture, rehaussé de fruits charnus et épicés. La finale est longue, intense, pleine, pulpeuse, complexe (fruits, épices, garrigue) harmonieuse et équilibrée malgré la richesse du vin. Noté 17

Châteauneuf du Pape : Charvin 2007

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La robe, de teinte pourpre à rubis est soutenue. Le nez est net, assez discret, avec à l’aération des arômes de pruneaux, de cerises kirschées, et des notes épicées et de léger menthol. La bouche est renfrognée, avec en arrière plan une matière dense et compacte, et des saveurs retenues. La finale est puissante, mais dissociée, sans équilibre, soulignée par des amertumes assez appuyée. Noté 12, lors de la première dégustation, et 14 lors de la seconde, avec un peu plus d’équilibre et de fondu des constituants dans la finale, avant que le vin ne soit révélé

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