Deux vins de la rive droite dans ce billet. La Fleur Cailleau 2001(Fronsac) appartient à Paul Barre qui fut un précurseur de la biodynamie avec sa mère Maryse Barre dans le Bordelais. Le vin s’est bien goûté le premier jour, un peu plus discret dans son expression aromatique le lendemain. Le vin est prêt à boire, les tannins sont fondus, dans un style élancé et longiligne.
Cardinal Villemaurine (Saint Emilion) est souvent un peu austère dans sa jeunesse, dans un style classique. Ce millésime 2010 est plus épanoui et plus disert, dans une conception longiforme, tonique mais mûre, et reflète bien son terroir à dominante calcaire du sommet de coteau.
La Fleur Cailleau a été dégusté en bouteille sur une durée de 48 heures. Cardinal Villemaurine a été mis en carafe deux heures avant la dégustation et n’a pas bougé lors des 48 heures suivantes.
Fronsac : La Fleur Cailleau 2001
La robe est assez profonde de teinte rubis, légèrement évoluée sur les bords du verre. Le bouquet est net et bien ouvert, mais assez simple, avec des arômes de cerises rouges , de groseilles, de légères épices, et des notes florales. La bouche est assez souple en attaque, les tannins fondus sont enrobés par une chair fine, construit dans l’allonge, centré un ton au dessus de l’attaque. La finale, est persistante (fruits frais, légères épices et notes florales) , élégante, et d’une fraîcheur un peu vive. Noté 15, même note plaisir
Saint Emilion : Cardinal Villemaurine 2010
La robe est assez profonde, avec des reflets de teintes violine, Le nez net et ouvert évoque les cerises noires, le cassis (jus) nuancés de fines épices douces et de notes de violettes. La bouche est élégante, les tannins fins sont enrobés d’une chair délicate au toucher velouté, le centre est plein, assez dense et fruité, puis le vin s’allonge dans une finale fraîche, tonique (tannins un plus fermes), soutenue, aérienne, mise en valeur par les saveurs décelées à l’olfaction. Note potentielle 15,5/16, Note plaisir 15