Alors quel bonheur de goûter sa cuisine à Paris. Car il était là un unique soir pour ce qu'on appelle un "pop up dinner" dans le joli atelier Cookcoon(ing), à l'initiative de la délicieuse Betty et de son agence OneBite Consulting. Le lieu est tout petit, alors on est en contact permanent avec le chef. Mais il se concentre sur ses plats bien sûr ! On commence par la savoureuse spécialité du chef, toujours proposée pour débuter le repas (il explique que, dans son restaurant, il veut qu'on ait tout de suite quelque chose à manger, en attendant le menu) : des gressins frits minute, donc dégustés tièdes, à l'olive ou au romarin, servis avec un pesto de persil plat, et, ce soir-là, un champagne Billecart-Salmon extra-brut tellement délicieux que j'en ai repris, alors que j'avais déjà aperçu ce qui nous attendait pour la suite côté liquide...
Tout cela préparé avec minutie et plaisir du partage par le chef Dufau, aidé par Betty et Stéphanie
Bref, un fort délicieux moment, qui me donne bien envie de retourner à Vence... Régulièrement je regrette que ce soit loin. Alors que, bien sûr, cette cuisine ne serait pas la même si Christophe Dufau était à Paris puisqu'il propose une cuisine locavore...
Et vous, surtout, si vous allez du côté de Nice, Antibes, Cagnes, ... faites un détour par les Bacchanales, je parie que vous ne le regretterez pas...
Rappel des épisodes précédents : Christophe Dufau, on l'avait découvert avec délice à Tourrettes sur Loup il y a pas mal de temps et j'en ai un délicieux souvenir ensoleillé. Puis on l'a retrouvé une première fois dans sa belle maison de Vence.Puis on a fait le détour pour un merveilleux dîner lors d'un voyage vers l'Italie où il nous avait donné quelques tuyaux gourmands. Précision : j'avoue, j'ai été invitée par la charmante Betty Marais, conseil en communication gastronomique, rencontrée lors de divers événements. J'ai vraiment hésité à accepter : et ma déontologie alors ?! J'accepte de moins en moins d'invitations ou d'offres de produits (quand je le fais, évidemment, je le dis) car je préfère payer et garder ma liberté de parler ou pas d'un lieu, d'une marque, d'un livre... Mais j'avoue que le bonheur de goûter à nouveau la cuisine de Christophe Dufau m'a fait basculer...Nobody's perfect !