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Prise de conscience et changement de cap d’antifas connus des années 80

Publié le 06 juillet 2014 par Activeast @activeast
antifascisme

Message d’ActivEast depuis longtemps

Un jour à marquer d’une pierre blanche. Des antifas font leur "méa culpa" et expriment clairement que "Soral a raison". Il reviennent sur leurs années "chasseurs de skins" contre "skins" dans les années 80, ce qui, en langage actuel, donnerait "antifas" contre "fachos".

La première vidéo (juillet 2014) est donc l’explication qu’ils donnent à ERTV (Web TV de l’association Egalité & Réconciliation fondée par Alain Soral) de leur prise de conscience.

Suivent les deux documentaires "Antifas – Chasseurs de skins" (2008) et la réponse de "batskin" (Serge Ayoub) à cette vidéo, sorti peu après, "Sur les pavés". Puis quelques vidéos de la (non) pensée de cette mouvance perdue dans les méandres de la haine et de la violence, qui incarne souvent un nouveau visage du "fascisme" qu’ils prétendent (encore pour certains) combattre.

C’est là tout le travail d’Activeast (relire le petit texte d’intro en haut de page): "=ActivEast= Restons pas immobiles ┌∩┐(◣_◢)┌∩┐ Antifascisme stricto sensu → à bas la raquaille bancaire, maçonnique, républicaine, sioniste et oligarchique. Place à la Démocratie Réelle. Démystification du théatre politique de l’extrême gauche à l’extrême droite. Pour la liberté d’expression: foncièrement contre les antifas, les médias de masse, les xénophobes et les instances communautaires juives françaises"
Ce site et son auteur militent pour une "réhabilitation" du terme "antifasciste", dévoyé et terni par une minorité trotskyste, avec des outils comme le réseau Indymédia au financement douteux* (puisque Soros entre autres apparait dans cette histoire).

Comme dit Etienne Chouard (voir vidéos plus bas), qui se fait traiter de "facho" par toute la mouvance antifa (!), lui-même se revendique antifasciste, puisqu’il entend dénoncer les mafieux aux commandes. Tout comme ce site, qui a très bien identifié où se situaient les "fascistes" d’aujourd’hui, déguisés en "républicains", "démocrates", "progressistes", aux commandes politiques, bancaires et corporatistes.

Rappelons que la définition historique du fascisme des faisceaux italiens de Mussolini: l’état et les entreprises main dans la main. Ce qui se passe en ce moment. Ce terme est donc encore d’actualité, mais pas pour définir les mêmes personnes. Certains réfléchissent, d’autres pas.

Antifa : Mise au point (ERTV 2014)

Prise de conscience et changement de cap d’antifas connus des années 80Prise de conscience et changement de cap d’antifas connus des années 80Prise de conscience et changement de cap d’antifas connus des années 80Prise de conscience et changement de cap d’antifas connus des années 80

Dire que Soral à raison ne signifie pas nécessairement que SES solutions sont les bonnes; cela signifie que l’une des personnes qui a, dans les médias alternatifs, la meilleure analyse systémique, c’est Alain. Je vis avec une personne qui ne pouvait pas le voir en peinture ni même entendre son nom (rapport à sa misogynie et son air hautain); les choses ont évolué (chez Soral et chez la personne dont je parle), et nous regardons ensemble ses vidéos régulièrement, parmis un flot de réinformation toujours plus imposant.


ANTIFA – CHASSEURS DE SKINS (2008)

antifaLe DVD "ANTIFA: Chasseurs de skins" sorti il y a quelque mois, et réalisé par Marc-Aurèle Vecchione (auteur de WRITERS) mettait en image une partie de ce qui avait été dit sur le 187 Forum (le forum d’OGK (Mafia Trece, Southcide 13)) à propos de la bande des Red Warriors et des embrouilles de territoire ayant eu lieu du milieu des années 80 au début des années 90 (Voir aussi le DVD "BLACK DRAGON GANG" sorti en 2007). Ou comment les bandes de redskins, ducky boys et zulus avaient chassé les "fachos" de Paris.

"Paris début 80 le mouvement Skinhead arrive en France, et s’apprête à défrayer la chronique pour la décennie à suivre, à coup de provocations et de crimes racistes. Des bandes se forment et se lancent dans une véritable guérilla urbaine pour contrer l’offensive fasciste. Ils sont les Red Warriors, les Ducky Boys ou les Ruddy Fox. Les jeunes parisiens vont les surnommer « chasseurs de skin ». Leur motivation : combattre le fascisme et les actes racistes par tous les moyens nécessaires quitte à retourner contre leurs adversaires la violence qu’ils emploient. ANTIFA est non seulement l’histoire d’une culture, le mouvement skinhead mais aussi l’histoire des bandes qui ont créé un antifascisme autonome, urbain et ultra violent aujourd’hui reconnu partout en Europe. À travers des interviews exclusives, les membres des principales bandes antifa reviennent sur leur engagement et livrent leur témoignage sur la situation de la jeunesse des rues 20 ans auparavant. À l’aide d’archives exceptionnelles, ANTIFA porte un regard sur une période charnière, celle d’une génération entre la fin du rock et le début du rap, dont les maux étaient déjà annonciateurs des tentions urbaines d’aujourd’hui"

Paris début 80 le mouvement Skinhead arrive en France, et s’apprête à défrayer la chronique pour la décennie à suivre, à coup de provocations et de crimes racistes.
Des bandes se forment et se lancent dans une véritable guérilla urbaine pour contrer l’offensive fasciste.
Ils sont les Red Warriors, les Ducky Boys ou les Ruddy Fox.
Les jeunes parisiens vont les surnommer « chasseurs de skin ».
Leur motivation : combattre le fascisme et les actes racistes par tous les moyens nécessaires quitte à retourner contre leurs adversaires la violence qu’ils emploient.ANTIFA est non seulement l’histoire d’une culture, le mouvement skinhead mais aussi l’histoire des bandes qui ont créé un antifascisme autonome, urbain et ultra violent aujourd’hui reconnu partout en Europe.
À travers des interviews exclusives, les membres des principales bandes antifa reviennent sur leur engagement et livrent leur témoignage sur la situation de la jeunesse des rues 20 ans auparavant.À l’aide d’archives exceptionnelles "ANTIFA » porte un regard sur une période charnière, celle d’une génération entre la fin du rock et le début du rap, dont les maux étaient déjà annonciateurs des tentions urbaines d’aujourd’hui. – See more at: http://nemesistv.info/video/D5K38H42X7KO/antifa-chasseurs-de-skins#sthash.e3ruLtyk.dpuf"

Ci-dessous, la réponse des opposants à la vidéo "antifa chasseurs de skins" (Serge Ayoub, JNR , 3eme Voie)

Sur les pavés

Sur-les-paves"Véracité des propos ? Exagération ? Révisionnisme ? La vérité sur toutes ces histoires est toujours délicate. Chacun y va de son couplet. N’était concerné qu’une poignée de personnes dans la masse populaire d’une capitale, évoluant de plus dans une époque révolue depuis 15 ans. Avec aucun contre-poids ou vision neutre et actualisée, ce DVD n’apparaissait pas sérieux voire pas crédible du tout. SUR LES PAVÉS (je ne sais pas qui est à l’initiative de ce reportage) ira, lui, chercher les témoignages des skinheads pour se faire une opinion plus concrète et complète sur le sujet. Ça sort le mois prochain, et contrairement à ANTIFA, ce sera gratuit"

"Témoignage unique sur l’histoire des nationalistes français, « Sur les Pavés » nous invite à découvrir des hommes qui ont choisi un mode de vie hors du commun. Pour la première fois Autonomiste Media donne la parole aux protagonistes d’une époque longtemps commentée et décriée. De Paris en passant par Lille, Reims, le Dauphiné, la Normandie et la Bretagne, les nationalistes français évoquent leur vie et leur engagement dans un combat contre le système. De la naissance du mouvement en France jusqu’à nos jours, « Sur les Pavés » montre l’évolution, à travers quasiment trois décennies, des militants nationalistes et de leur lutte"

Alain Soral – Trotskisme &Antifa


Précisions: Le mouvement trotskiste

Le mouvement trotskiste est lui aussi très largement influencé par la présence en son sein de militants d’origine juive, et principalement de juifs d’Europe centrale. Dans Les Trotskistes (Fayard, 2002), Christophe Nick montre que les principaux cadres de ce courant sont des Juifs ashkénazes: Pierre Frank, le fondateur du Parti communiste internationaliste, est le père de la tendance pabliste, qui donna naissance à la Ligue Communiste révolutionnaire. « Il est né à Paris en 1905, de parents fraîchement débarqués de Vilna en Lituanie. »

Barta est le fondateur de l’Union communiste internationaliste en 1947. Il est né en 1914 à Buhusi, en Roumanie, dans une famille de petits commerçants juifs. Son vrai nom est David Korner. C’est un militant de l’ombre : celui qui est à l’origine du courant qui deviendra Lutte ouvrière, n’a accordé qu’une seule interview dans sa vie : à un ancien militant de LO, pour une thèse universitaire. Autre grande figure du trotskisme français : Pierre Lambert, le fondateur de la troisième grande organisation trotskiste française. Son vrai nom est Pierre Boussel. Il est né le 9 juin 1920 à Paris, de parents juifs russes fraîchement débarqués. Le chef historique de la Ligue communiste révolutionnaire, Alain Krivine, est issu d’une famille arrivée de Russie à la fin du XIXe siècle. Henri Weber, aujourd’hui sénateur socialiste, et qui fut cofondateur de la Ligue communiste avec Alain Krivine, vient d’Europe centrale : « En 1938, à la veille de la guerre, ses parents, horlogers juifs, vivent à Cznanow, en Haute Silésie. » Maurice et Charly Najman, « les deux des principaux leaders trotskistes des étudiants et lycéens des années 1968-1978 », ainsi que Robi Morder « autre leader lycéen des années 1970 » viennent eux aussi d’Europe centrale, tout comme Michel Rodinson, le fils de Maxime, directeur de la publication de Lutte ouvrière. Le 8 octobre 1998, le journal L’Express révéla la véritable identité du mentor d’Arlette Laguiller, la pasionaria de Lutte ouvrière: le fameux et mystérieux Hardy s’appelle en réalité Robert Barcia; il est né en 1928 à Paris, et a fait ses premières armes avec Barta. L’historien israélien Yaïr Auron épingle aussi Marc Kravetz qui « a joué aussi un rôle important en mai 68. Il est également d’origine juive. » (extrait des "Dessous de Mai 68")

Quand Étienne Chouard rencontre un "antifa"

Etienne Chouard à la radio parle des pseudo antifa


Financement & hébergement d’Indymedia, le réseau des zantifas

(source: UPR)

LE SITE « INDYMEDIA » est hébergé chez LAYERED TECHNOLOGIES Inc., très grosse entreprise américaine dont les principaux centres de traitement et de stockage des données se situent à Dallas (Texas), Kansas City (Kansas), Chicago (Illinois) et Cedar Falls (Iowa). http://www.layeredtech.com/why-layeredtech/data-centers/

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Comme le révèle le site Domain Tracker, le site « Indymedia » est hébergé chez LAYERED TECHNOLOGIES Inc., très grosse entreprise américaine principalement située au Texas. Par ailleurs, à en croire le site très bien informé DISCOVERTHENETWORKS.ORG, l’ensemble du réseau INDYMEDIA (IMC) recevrait une aide financière :

  • du George Soros’s Open Society Institute,
  • de la Fondation Ford (qui est l’un des habituels faux nez des services secrets américains),
  • de la Glaser Foundation,
  • et de la Tides Foundation (qui aurait versé à INDYMEDIA un don de 376.000 dollars en 2001).

http://www.discoverthenetworks.org/groupProfile.asp?grpid=6282

Notons que la Tides Foundation reçoit elle-même ses propres fonds d’un grand nombre de fondations, parmi lesquelles la Fondation Rockefeller, mais aussi directement des fonds du gouvernement fédéral américain. Entre 1997 et 2001, ces fonds gouvernementaux américains servant à financer Indymedia ont notamment compris :

  • 395.219 dollars du Département de l’Intérieur of Interieur ;
  • 3.350.431 dollars de l’Agence de Protection de l’Environnement ;
  • 3.487.040 dollars du Département du Logement et du Développement Urbain ;
  • 208.878 dollars du Département de l’Agriculture ;
  • 39.550 dollars du Département de l’Energie ;
  • 93.500 dollars de la « Small Business Administration »;
  • 10.986 dollars du Département de la Santé ;
  • et 84.520 dollars du « Centers for Disease Control U.S. Agency for International Development ».

http://www.discoverthenetworks.org/funderProfile.asp?fndid=5184


barres-AE

Antifascistes, sortez vous les doigts du cul, informez-vous, cultivez-vous (les livres ne mordent pas), et reprenez-vous. Vous êtes ridicules, les seules vidéos sur internet qui laissent parler des jeunes se revendiquant "antifa" sont toutes risibles, pitoyables. On sait qu’on à affaire à des endouilles qui récitent un dogme sclérosé, éventé, contrefait.

Contrairement aux deux anciens skins (que je salue au passage: bravo les gars, vous contribuez à faire sauter les vérous idéologiques) je préfère continuer à assumer mon viscéral antifascisme altermondialiste, même si l’étiquette est déteriorée. Il est sein d’être contre les "fachos" .. si on ne se trompe pas de cible ! Des exemples à l’international: Rothschild, Rockefeller, Soros (pour les principaux dans les grandes lignes). Chez nous ? Sarko, valls, bhl & co (c’est vraiment dans les grandes lignes)

Plus localement, et pour les lecteurs du blog depuis ses débuts; je voulais récemment, à l’occasion des 20 ans du Molodoï, sortir un billet pour souligner 20 ans d’immobilisme intellectuel de cette salle alternative dirigée majoritairement par des adeptes de cette pensée sectaire. Mais je m’étais déjà fendu d’un article pour dénoncer cela, et je n’avais pas que ça à faire, finallement.

Comme dit, beaucoup n’ont pas compris la nécessité pour les 99% d’esclaves que nous sommes tous (de "droite à "gauche" et hors du champ politique) de s’unir pour déboulonner les 1% des ultra-riches oligarques, banquiers internationaux, franc-maçons gradés, professionnels (ratés) de la politique (…)

Beaucoup, "à gauche" sont restés dans la logique de "lutte des classes" qu’ils ne comprennent pas, appellant à une convergence qui n’arrivera jamais, puisque lorsqu’on est nationaliste, catholique ou autre traditionnaliste français, on est de facto des fachos aux yeux des antifas. C’est pour eux désigner un ennemi qui est aujourd’hui la composante majoritaire aux dernières élections ("FN, 1er parti de France" peut-on lire au lendemain des élections européennes). Ils n’ont pas compris qu’il faut un jour sortir des utopies et des slogans, pour embrasser l’entièreté de la situation: ceux qui en appellent aujourd’hui au repli national, le font pour contrer l’eurogoulag et l’asservissement aux états-unis, puis au nouvel ordre mondial.

Pour ma part, je me suis exprimé sur cette notion de repli national temporaire, levier d’une réorientation altermondialiste, dans ces textes:

ANTIFAE6

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