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Un repas à la campagne....- avec des spécialités locales, de bons vins et les enfants! Charmes Godard et Branaire Ducru

Par Daniel Sériot

Quelques anniversaires pour des retrouvailles familiales, en cette période d'été qui a le bon ton de vouloir jouer les prolongations.

Le barbecue grésille et ce sont des saucisses d'une infinie variété qui sont mises à griller. Ce sont des spécialités d'une boucherie locale, chacune des saucisses a une base de viande différente et un assaisonnement différent. Faire un choix est une torture, on voudrait toutes les goûter!

Les mises en bouche sont savoureuses et multiples et l'apéritif avec lequel on sert Charmes Godard ressemble plus à un buffet froid qu'à une entrée! Nous sommes donc comblés par tant de générosité.

Les vins se sont montrés gourmands. Les accords se sont vécus diversement grâce à cette pléthore de plats. Un régal!

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Francs-Côtes de Bordeaux : Les Charmes Godard ( blanc) 2012

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Dégusté sans mise en carafe

La robe de couleur jaune pale est brillante, le nez ouvert et net évoque, les agrumes, les fruits de la passion, la menthe fraîche, avec des notes florales et une légère touche de buis. La bouche est veloutée et délicatement charnue, le centre bien tenu par une fraîcheur de bon aloi est fruitée. La finale est élégante, équilibrée, élancée, fruitée, florale, avec une pointe d’épices. Note potentielle 15/15,5, note plaisir 14,5. A attendre pour le goûter à son meilleur niveau.

Saint Julien : Branaire-Ducru 1995

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Ouvert et épaulé 4 heures avant la dégustation et mis en carafe juste avant le service

La robe est assez profonde de teinte grenat, évoluée au bord du verre. Le bouquet est intense et avenant, avec des arômes de fruits noirs, d’épices douces, avec des notes de tabac, et d’humus. L’attaque est très veloutée, les tannins, enrobés par une chair délicate,  sont fondus, et tramés dans un corps fuselé, bien formé, d’une bonne ampleur, agrémenté de fruits épicés. La finale est persistante, allongée, soutenue, fraîche, souligné par les saveurs décelées à l’olfaction. Noté 16, même note plaisir. Un petit manque de complexité et de précision pour accéder à l’échelon supérieur. A boire

Une bouteille de Léoville Poyferré 1999, hélas liégeuse, laissait entrevoir un vin très velouté à soyeux, doté d’une palette aromatique expressive, bien constitué dans le contexte du millésime. Un vin qui semble prêt à être bu.

Posté par Daniel S à 00:01 - Accords mets/vins - Commentaires [0] - Permalien [#]

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