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Primeurs 2014 à Bordeaux (5)

Par Mauss

On ne va pas commencer à citer tous les vins "primeurs" dégustés ce jour en rive droite, d'autant plus que, comme je l'ai écrit ici, mes commentaires sont sans intérêt n'ayant aucune capacité à émettre des opinions ou points de vue à la Bettane ou à la Suckling.

Disons simplement que j'ai trouvé de très belles finesses à Cheval-Blanc, à La Conseillante, à VCC où Alexandre Thienpont, tout sourire dehors, comme une jeune fille après son premier baiser d'amoureux, m'explique à quel point ses mini-terroirs de merlot se sont montrés impératifs pour la définition du vin. Figeac et Angelus sont sur un autre registre et ce sera intéressant de voir, dans le temps, comment ces grands vins de la rive droite vont se distinguer les uns des autres.

Bon, c'est vrai qu'en écrivant ces lignes j'écoute AIda avec Pavarotti, version Scala 1980 (avec Maazel au pupitre). On pardonnera donc mes excès car chacun sait qu'un journaliste sérieux ne doit pas montrer des enthousiasmes qui font tellement amateurs !

Par contre, qu'il me soit permis d'évoquer d'autres crus qui ont accompagné un déjeuner à Barde-Haut.

Madame Hélène Garcin-Lévêque si fière de son nouveau cru de Saint-Emilion, le POESIA (même nom que son vin d'Argentine) avait mis à table trois de ses quatre crus bordelais : Barde-Haut, Clos l'Eglise, Branon. Il manquait Haut-Bergey.

Millésime : 2007.

Je ne voudrai pas être cruel pour mes amis et néanmoins camarades de jeu les journalistes du vin, mais qui a écrit à l'époque des sorties 2007 de belles phrases sur ces vins ? Qui a ressenti le potentiel de plaisirs que ces bouteilles nous apportent maintenant ? Car on a là, comme pour tant de beaux 1997 ou 2004, des flacons qui ne vous posent aucune question, qui se dégustent à la Depardieu mâtiné de Carmet, c'est à dire avec un sourire malicieux de joyeux contentement exigeant des convives sachant se tenir à table… comme le furent, ce jour, Messieurs Pascal Chatonnet (un autre amoureux de l'Italie) et le sémillant Thierry Rustmann (toujours bronzé celui-là !) qui a si bien compris à quel point la vie est courte et donc à quel point il faut faire des choix précis sur les priorités à accorder à ci ou à ça :-)

On finit donc sur cette journée notre minuscule approche d'amateur de ce millésime 2014, et on reprend dès demain les choses sérieuses avec un RV parisien avec Monsieur Joe Wender, l'époux d'Ann Colgin, (la grande dame du vin à Napa), également propriétaire de la Maison Camille Giroud en Bourgogne. Objet du RV : le choix des millésimes de Colgin qui seront proposés en dégustation de prestige à Villa d'Este pour le prochain VDEWS. Avec la verticale prévue de Clos Sainte Hune et la double verticale Chambertin et Chambertin Clos de Bèze du Domaine Armand Rousseau, avec Eric aux manettes, on aura là encore un beau trio de belles choses. Speriamo !


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