Magazine Cuisine
Par le plus
grand des hasards, me voilà remonté de la cave avec deux bouteilles d'un même
millésime, 2007, connu finalement pour son manque de maturité quasi-générale,
un peu comme nos dirigeants que nous avons désignés cette année-là. Mais,
passons à des choses plus agréables.
Donc, nous
débutons pour accompagner un tartare de thon aux tomates avec un Riesling,
Grand Cru Pfersigberg 2007, Paul Ginglinger : un nez qui pétrole, mais pas que,
un complément de terpènes et de notes citronnées. En bouche, le vin se révèle
corpulent, ample, toujours sur des notes variétales mais avec un supplément
d'aromatique et de complexité. Très belle finale, qui laisse une sensation
fraîche, mentholée (bonbon menthos) et (presque) semi-perlante. Excellent
Avec le rôti
de biche, place aux tannins et à la structure avec ce Nuits Saint Georges,
premier cru les Vaucrains 2007, de la famille Chicotot : classique vin nuiton,
terrien, tellurique, tannique. En complément, le fruit est toujours présent,
apportant une touche de finesse et d'élégance. Très belle finale également, sur
des notes réglissées, un toucher de bouche soyeux presque velouté. Excellent
Vivement nos
prochaines visites à ces domaines qui représentent des valeurs sûres de la (meilleure)
production française.
Bruno