Magazine Cuisine

Terrasses du Larzac : Montcalmès 2011 et Saint Emilion : Berliquet 2011

Par Daniel Sériot

Nous débutons ce billet par un commentaire d'une bouteille du domaine de Montcalmès 2011 (Terrasses du Larzac) qui a été ouverte, il y a plus d'un mois, pour accompagner un daube de bœuf, la viande provenant de notre boucher favori, à une époque du printemps où les températures étaient basses pour la saison. Le vin a été mis en carafe une heure avant la dégustation et redégusté le lendemain. L'élevage était un peu plus perceptible lors de la première dégustation. Le commentaire est celui de la seconde dégustation. Deux à trois ans de plus atténueront l' élevage, pour ceux qui y sont sensibles, et qui ne nous a pas gênés.

Berliquet 2011 bu en bouteille sur une durée de deux jours, a été abordable dès le premier service, et un peu plus séduisant le lendemain. De très bonnes bouteilles sont envisageables pour son dixième anniversaire et permettront d'attendre l'excellent 2010

WP_20160707_18_05_53_Pro

Terrasses du Larzac : Montcalmès 2011

WP_20160707_18_05_43_Pro

La robe est assez profonde, avec un liseré de couleur violine. Le nez est expressif avec des arômes de cassis, de baies de sureau, de cerises, de boîte à épices, et des notes de garrigue et de de léger café (élevage en arrière plan). La bouche est assez glycérinée, d'un élégant velouté de texture, bien centrée avec un corps d'une bonne densité rehaussé d'intenses fruits épicés. La finale est allongée, bien tenue par des tannins légèrement sensibles et enrobés par une chair veloutée ; elle est dotée d'une bonne fraîcheur et persistante, et ponctuée par une légère amertume due à un élevage pas encore totalement fondu. Noté 16,5, note plaisir 16.

WP_20160707_18_05_48_Pro

Saint Emilion : Berliquet 2011

La robe est assez profonde à profonde de couleur sanguine au bord du verre. L'olfaction, bien ouverte, évoque les cerises mûres, le cassis écrasé, les épices douces, avec des notes de violettes, et de thé fumé. L'attaque est veloutée , les tannins fins et mûrs sont enrobés par une chair délicate et se trament dans un corps fuselé bien rempli dans le contexte du millésime. La finale, d'une bonne allonge est fraîche, tenue par des tannins un peu plus perceptibles, fraîche, et dotée d'une agréable palette aromatique. Noté 15,5/ 16, note plaisir 15

Posté par Daniel S à 00:01 - Dégustations éclectiques - Commentaires [0] - Permalien [#]

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Daniel Sériot 20615 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines