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Clos Mogador, et plat typique... puis retour en Alsace pour une sublime glace à la truffe d'été

Par Daniel Sériot

La deuxième partie du repas, annoncé dans le billet de la veille, est bien ibérique. Des pommes de terre en croûte de sel, cuites au four à basse température et assez longtemps pour obtenir un moelleux intérieur digne des meilleures purées, sont présentées simplement à table. Elles sont grattées à la main et trempées dans une réduction de tomates aux oignons et chili.

C'est une bavette rassise par les bons soins de notre boucher, d'une durée de trois semaines, qui est servie pour accompagner les pommes de terre, et  Clos Mogador domine de sa superbe ce plat, simple, rustique, mais extrêmement savoureux.

Nous présentons un Saint Nectaire, comme seul fromage pour poursuivre sur le Clos Mogador.

En revanche, nous faisons le choix de retourner en Alsace, comme sous la grandeur de Charles Quint, pour réunir l'Aragon et la Lorraine!

C'est sur une glace à la truffe blanche d'été que nous entamons le Riesling VT et nous le terminons sur des kumquats confits à l'eau de rose. Les alliances ont été superbes.

La nuit est bien avancée lorsque nous nous quittons, et nous nous promettons de bien d'autres aventures gastronomiques.

Pour les lecteurs qui s'interrogent sur le vin qui a été offert avec les cèpes, nous ne le commenterons pas. Il a été notre déception de la soirée. Sans doute une  bouteille défectueuse... Les cèpes ont donc surtout été appréciés pour eux-mêmes.

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Bourgogne : Fanny Sabre : Beaune Premier Cru 2013

Le vin est marqué par une forte réduction que le passage en carafe n'a pas améliorée. Le lendemain la réduction s'est en grande partie estompée, mais le vin manque de charme, de qualité aromatique et d'harmonie. Bouteille défectueuse.

Espagne : Priorat : Clos Mogador 2011 (magnum)

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Plus de la moitié du magnum a été mis en carafe 4 heures avant la dégustation

Assemblage : 44% Grenache, 25% Carignan, 15% Cabernet Sauvignon, 16% Syrah

La robe est profonde, avec un liseré de teinte sanguine au bord du verre. Le nez est séduisant et intense avec des arômes cerises kischées, de baies de cassis écrasés, d'épicées variées ( dont un très léger poivre), d'herbes aromatiques (dont le thym) avec des notes légèrement fumées. La bouche est riche, concentrée, dense et ample, dotée d'une belle chair très veloutée, rehaussé de très expressifs fruits épicés. La finale est longue, les tannins assurent un excellent maintien tout en restant toujours très enrobés, d'un remarquable équilibre malgré la richesse du vin, et très persistante. Noté 18, note plaisir 17,5

Alsace : Josmeyer : Riesling : Vendanges Tardives 2001

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La robe est dorée. Le bouquet séduisant et intense évoque les fruits de la passion, l'orange confite, le pistil de safran , le gingembre, avec des notes naphtées, de miel fin et une touche fumée. La bouche est très charnue, onctueuse, ample, d'une élégante concentration, agrémentée d'intenses fruits épicés. La finale est longue, pure, d'une très bonne fraîcheur, harmonieuse, très persistante, complexe ( nombreuses et variées épices douces au premier plan) et saline. Noté 18, même note plaisir


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Posté par Daniel S à 00:15 - Accords mets/vins - Commentaires [0] - Permalien [#]

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