Toujours en Alsace avec les
« restes » de ce même poulet au four. J’ai tenté pour la science
ce :
Alsace,
les Rocailles 2015, domaine Paul Ginglinger : robe rouge brillante, profonde et sans traces d’évolution. Si le premier
nez est un peu fermé, l’aération permet de percevoir des notes de fruits noirs,
sur la puissance et la gourmandise. Quelques fragrances fumées et réglissées
complètent cette palette. Bouche d’une folle gourmandise, complexe, équilibrée,
tendrement acidulée entre tension acide et corbeille de fruits rouges et noirs gorgés
de soleil. Gourmandise, suavité et sève de noble origine. Tannins encore jeunes
bien sûr, mais de belle facture. Finale étirée, enveloppée sur une pointe de
glycérine, laissant apparaître en rétro-olfaction une acidité vibrante qui
vient titiller (de belle façon) les papilles. Fraîcheur ultime avec cette
impression de fins tannins anguleux en finale. Quelle jeunesse, quelle élégance
et quelle empreinte. A garder encore quelques années pour qu’il atteigne son
optimum de plaisir. Excellent
Un « vrai » pinot noir comme je les
aime !
Bruno